Droits de l'homme : la FBCP se préoccupe de l’état de santé de Nono Lutula

Lundi 2 Septembre 2019 - 18:15

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A en croire l'ONG de défense des droits de l’homme, l’ancien conseiller spécial du président Laurent-Désiré Kabila a été évacué de la prison centrale de Makala à la clinique Ngaliema où sa prise en charge médicale pose problème.

Dans un SOS du 2 septembre, la Fondation Bill-Clinton pour la paix (FBCP) note que l’ancien conseiller spécial du président Laurent-Désiré Kabila, Constantin Nono Lutula, incarcéré dans l’affaire du meurtre de ce dernier, a été évacué pour la clinique Ngaliema. Mais cette ONG de défense des droits de l’homme regrette que, depuis le week-end jusqu’à la diffusion de ce message, les soins médicaux du malade soient interrompus et qu’il soit toujours gardé à la salle des urgences de cette formation hospitalière, sans qu’on ne lui attribue un lit. « Et il risque de mourir la bas », écrit Emmanuel Adu Cole, le président de la FBCP, dans cette alerte.

Prise en charge défectueuse de l’Etat

Cherchant une explication à cet abandon, la FBCP se fait dire que cette situation est due au fait que l’Etat congolais n’honore pas les frais d’hospitalisation des prisonniers malades qui y sont envoyés. « Si le prisonnier malade n’a pas de moyens pour assurer sa prise en charge médicale, il est abandonné », a souligné cette ONG qui note que le cas Nono Lutula est urgent, en demandant l’intervention des autorités.

Dans un message précédent, la FBCP avait également regretté que les services médicaux pénitentiaires aient réclamé de l’argent à cet ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président Laurent-Désiré Kabila, pour avaliser sa demande de transfert dans une institution hospitalière en dehors de la prison. En plus de l’argent à donner comme pot de vin, Nono Lutula devrait également rassurer d’assurer lui-même sa prise en charge médicale auprès de l’institution hospitalière où il devrait être envoyé. « Quelqu’un qui est en prison pendant dix-neuf ans sans salaire ni assistance, voilà comment on nous tue a petit feu, nous dénonçons cela », avait écrit Emmanuel Cole, dans ce message du 31 août.

Lucien Dianzenza

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