Droits de l’homme : Les parents des prétendus enfants disparus saisissent l’Adhuc

Lundi 27 Mars 2017 - 17:45

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L’Association pour les droits de l’homme et l’univers carcéral (Adhuc) et d'autres organisations de la société civile ont animé, le 25 mars à Brazzaville, une conférence de presse pour éclairer l'opinion sur la disparition constatée de certains enfants dont les parents se sont constitués en collectif.

 

Lors de cette conférence de presse, les membres de l’Adhuc saisis par le collectif des parents des prétendus disparus ont rappelé l'une des dispositions de la Constitution de la nouvelle République à son titre II intitulé : Des droits, libertés et devoirs des citoyens, précisant à son article 11 que :  Toute personne arrêtée est informée du motif de son arrestation et de ses droits dans une langue qu’elle comprend. Tout acte de torture, tout traitement inhumain cruel ou dégradant est interdit. Le pouvoir judiciaire, gardien des libertés individuelles assure le respect des principes dans les conditions fixées par la loi.

Après le rappel de cette disposition, les organisations de la société civile ainsi que les parents présents dans la salle ont écouté le récit du représentant des familles des prétendus disparus qui s’est exprimé en ces termes : « En date du 07 février 2017, 15 jeunes garçons avaient été interpellés par la police et placés en garde à vue au poste de police avancé du contre-rail de Poto- Poto pour un délit de droit commun. 8 avaient été retirés de leurs geôles et conduits vers un lieu inconnu. Les recherches effectuées par les parents de trois jeunes faisant partie des 8, n’ont jusque-là rien donné ». Après quoi,  les familles se sont rapprochées des responsables de la police mais sans suite, a jouté le représentant des familles.

Devant de telles situations, l’Adhuc a fait savoir que dans le cadre des dispositions législatives internes garantissant les droits de l’homme au Congo, l’ensemble des instruments juridiques, internationaux des droits et règlements en vigueur sont favorables à la protection et à la promotion des droits de l’homme.

Dans les principes fondamentaux proclamés et garantis, il y a la charte des Nations unies du 24 octobre 1945, la déclaration universelle des droits de l’homme du 10 décembre 1948, la Charte africaine des droits des peuples du 26 juin 1981.

 

 

 

 

Jean Jacques Koubemba

Légendes et crédits photo : 

Photo : Les organisations de la société civile lors de la conférence de presse

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