Droits humains : les pouvoirs publics et les ONG créent un cadre formel d’échanges

Samedi 23 Février 2019 - 13:45

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Le gouvernement et une vingtaine d’organisations non gouvernementales (ONG) œuvrant pour la défense et la promotion des droits de l’homme ont signé, le 22 février à Brazzaville, un mémorandum consacrant la création d’un cadre formel d’échanges.

L’exécutif a été représenté par le ministre de la Justice et des droits humains, Ange Aimé Wilfried Bininga, et les ONG par Louamba Moké.  Dans son mot de circonstance, le représentant du gouvernement a précisé que ce cadre permettra aux deux parties d’avoir une vue commune sur des questions touchant aux violations des droits humains.

Il a précisé qu'il ne s’agit pas d’inféoder les ONG aux pouvoirs publics car le gouvernement n’a pas la prétention d’en devenir leur tutelle. Les organisations de la société civile, a-t-il ajouté, conservent leur autonomie de défense et de promotion des droits humains.

La collaboration entre l’exécutif et les ONG, a indiqué le ministre de la Justice, va se limiter dans le strict cadre de la recherche des voies et moyens de réduire le taux de violation des droits de l’homme dans la société congolaise.

Par ailleurs, Ange Aimé Wilfried Bininga a informé les participants que la création de ce cadre formel d’échanges est soutenue aussi bien par les partenaires au développement que par les organisations du système des Nations unies.

En effet, a renchéri le ministre de la Justice, la situation des droits humains pour se clarifier au Congo a besoin de l’apport conjugué de l’exécutif et des organisations de la société civile. Les ONG, a-t-il dit, ont l’impérieux devoir de mettre à la disposition des pouvoirs publics des cas de violations des droits humains par des canaux officiels.

« Le gouvernement demande aux ONG d’être de vrais relais pour aider la population congolaise à connaître ses droits et devoirs. Il est nécessaire qu’il ait des échanges d’informations entre les pouvoirs publics, les ONG et la population. C’est donc un pas important que les deux parties viennent de marquer dans le cadre de la défense et de la promotion des droits humains », a conclu le ministre de la Justice.   

De leur côté, les représentants des ONG signataires de ce document ont salué l’initiative qui, selon eux, semble être la première. Nombre d’entre eux se disent attendre la traduction dans les faits de cette nouvelle collaboration, qui va désormais s’établir entre les pouvoirs publics et les organisations de la société civile, à travers ce cadre formel.   

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille après la signature du document

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