Droits humains : un plaidoyer en vue de mettre fin à la violence et la maltraitance faites aux enfants

Samedi 21 Décembre 2019 - 13:17

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Une réunion  a été organisée, le 20 décembre à Pointe-Noire, dans le cadre de la réalisation du microprojet « Lutte contre la violence et la maltraitance faites aux enfants ».

Financé par le Pcpa/Cfsi avec l’appui de l’Agence française de développement et l’Union européenne, le projet mis en œuvre à Pointe-Noire par le consortium Secours international du mouvement chrétien pour la solidarité (Simcs), l'Association jeune, exprime-toi (Ajets) et l'Association espace enfants (AEE) a été réalisé depuis janvier dernier, dans l’arrondissement 1 Lumumba.

« Mettre fin à la violence et à la maltraitance à l’encontre des enfants et jeunes du Congo : notre responsabilité collective », telle a été la thématique des échanges qui ont réuni les différents acteurs concernés par la question ( pouvoirs publics, ONG, entreprises, communautés, médias).

En initiant cette réunion, le consortium Simcs/ Ajets/AEE  se propose de mette en partage quelques pistes de réflexion à présenter aux décideurs et à l’ensemble des acteurs parties prenantes à l’action de promotion et de protection des droits de l’enfant, pouvant contribuer à l’établissement des stratégies nationales permettant de prévenir et combattre la violence dans la vie des enfants congolais. La consolidation de la synergie collaborative en vue de lutter efficacement contre cette violence  a fait l’unanimité lors des échanges qui se sont aussi articulés autour de la sensibilisation et du changement de comportement de tous pour mettre fin à ce phénomène.

En effet,  depuis près de dix ans, le Congo s’est doté de la loi n°4-2010 du 14 juin 2010, dite loi Potignon, portant protection des droits de l’enfant. Seulement, de nombreux citoyens et enfants eux-mêmes méconnaissaient l’existence de cette disposition législative. Sa vulgarisation  et surtout son application devraient faire changer les comportements en dépit de l’absence des textes d’application toujours attendus. Face à la situation des enfants non enregistrés à l’état civil pour plusieurs raisons, des solutions palliatives sont prévues, ont assuré les acteurs en charge de ces questions car chaque enfant doit disposer d’un acte de naissance.

Pour  Jessica Mamoni Goma, procureur  près le tribunal pour enfants de Pointe-Noire, la loi Potignon, l’application des sanctions et les poursuites judiciaires à l’encontre des parents agissant en irresponsables comme le prévoit la loi devraient être la première mesure dissuasive. Elle a  ajouté que les amendes prévues à être infligées à ces parents devraient les contraindre à mieux se comporter vis-à-vis de leurs enfants.

 

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La photo de famille des participants à la réunion du plaidoyer / Adiac

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