Eau et électricité : l’État congolais appelé à s’acquitter totalement des dettes de la Regideso et de la Snel

Mercredi 13 Novembre 2013 - 15:34

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

L’exhortation de La Voix des sans voix pour les droits de l'homme (VSV) vise à épargner la population des tracasseries des agents de ces entreprises afin de garantir non seulement leur fonctionnement harmonieux mais également le droit de la population d’avoir accès à leurs services.

La VSV s’est dite vivement préoccupée par la clochardisation à souhait du personnel de la Régie de distribution d’eau (Régideso) et de la Société nationale d’électricité (SNEL) ainsi que le rançonnement dont la population congolaise fait l’objet. Pour l’ONG, cela fait suite à l’insolvabilité des autorités congolaises qui ne payent pas leurs factures de consommation d’eau et d’électricité.

La VSV a, en effet, noté que le non paiement prolongé des dettes de la Régideso et de la Snel par l’État congolais pèse lourdement sur le fonctionnement de ces entreprises. Résultat : la mauvaise qualité des services rendus aux abonnés en particulier et à la population en général ; la démotivation des agents dans leurs prestations, le retard dans le paiement des salaires, des montées ou des chutes sauvages de tension à l’origine de diverses conséquences dont l’endommagement des appareils électriques et électroménagers, la fourniture en eau et en électricité à des heures tardives, mettant en insécurité la vie des abonnés.

Citant des informations en sa possession, la VSV a relevé que des villas et maisons occupées par certaines autorités congolaises et personnalités influentes ainsi que des immeubles et autres bâtiments abritant des services publics ne payent pas régulièrement leurs factures de consommation d’eau et d’électricité, mettant ainsi les agents de deux sociétés envoyés sur le terrain dans une situation de quasi impuissance pour le recouvrement. Pour l’ONG, le calvaire et le rançonnement qu’endure la population congolaise, déjà paupérisée, ne sont rien d’autre que la conséquence entre autres de l’insolvabilité de ses dirigeants vis-à-vis de deux sociétés précitées.

Lucien Dianzenza