Eau-Tourisme-Écotourisme : pour une cohérence des politiques nationales et régionales

Lundi 18 Août 2014 - 17:00

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Les experts de ces secteurs spécifiques et d’autres secteurs venant en appui discuteront du 18 au 20 août, sur « L’état des lieux de l’écotourisme sur le plan institutionnel et législatif dans le Bassin du Congo ».

Organisées par le Secrétariat général de la Commission internationale du Bassin Congo-Oubangui-Sangha (CICOS), ces assises vont permettre à court terme l’identification et l’élaboration des outils qui faciliteront de façon durable une meilleure gestion des ressources transfrontalières. En effet, de même qu’il s’agira aux participants au cours de cet atelier, d’apporter une réponse adaptée de la sous-région aux nouvelles tendances internationales dans le domaine de l’écotourisme, de créer un environnement plus favorable au développement d’un marché international et d’assurer l’implication des populations locales dans la mise en valeur de leur territoire ainsi que l’accélération de l’intégration économique et sociale des États membres.

Dans son mot d’ouverture, le directeur de la coopération et des activités génératrices de revenus à l’Agence congolaise de la Faune et des Aires protégées, Pierre Taty, a souligné l’importance que revêt cette rencontre qui, selon lui, donne l’occasion aux participants de se mettre ensemble pour faire l’état des lieux de l’écotourisme dans le Bassin du Congo, et de réfléchir sur la mise en place d’un cadre institutionnel réglementaire cohérent, gage essentiel pour relever le défi du développement de l’écotourisme au Congo. « C’est pourquoi, nous appelons aux contributions effectives de tous les participants, en vue d’atteindre les objectifs que s’est fixés l’atelier », a-t-il relevé.

En outre, la représentante du secrétaire général de la CICOS, Audrey Zoula, a indiqué que  cet atelier « a aussi pour vocation de poser les jalons d’une coopération fructueuse entre les États membres de la CICOS en s’appuyant sur les atouts qu’offre chacun d’entre eux, dont le Congo ». Selon les estimations, le Congo dispose d’un réseau d’aires protégées qui couvre une superficie de 4,5 millions d’hectares, soit 13,2% du territoire national. Ce réseau est constitué de dix-sept aires protégées, soit : quatre Parcs nationaux ; quatre Réserves de Faune ; trois sanctuaires de Faune ; une Réserve Communautaire ; deux Domaines de chasses ; une Réserve de la Biosphère ; une Zone d’intérêt Cynégétique et une Réserve forestière. Selon les experts, le secteur de l’écotourisme revêt un caractère transversal. Aussi, revient-il à l’État, dans son rôle régulateur, de créer un climat de symbiose pour mettre fin au cloisonnement qui caractérise le fonctionnement actuel des institutions en charge de ce secteur.

Rappelons qu’en 2013, le thème retenu pour la journée mondiale du tourisme était « Le tourisme et l’eau : protéger notre avenir commun ». Ce thème soulignait l’importance du rôle et de la contribution du tourisme aux efforts de conservation de l’eau.

La CICOS est une institution régionale en charge de la gestion de l’eau dans le bassin du Congo. Ce qui lui donne mandat d’assurer la promotion des activités liées au fleuve Congo ainsi qu’à ses affluents : l’Oubangui et la Sangha.

Guillaume Ondzé

Légendes et crédits photo : 

photo de famille des participants