Ébola : les parlementaires de la majorité sensibilisés à l’épidémie

Mercredi 3 Septembre 2014 - 20:15

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Les députés et sénateurs du groupe parlementaire Parti congolais du travail (PCT) et alliés ont été édifiés sur la question, le 3 septembre à Brazzaville, par le ministre de la Santé et de la Population, François Ibovi, afin d’en faire large diffusion.

L'objectif de ces échanges était de permettre aux parlementaires de disposer des informations nécessaires afin de les relayer auprès de la population, lors des descentes parlementaires. En effet, ils ont été instruits sur les modes de contamination et de prévention de la fièvre hémorragique à virus Ébola. À cet effet, le ministère de la Santé a mis à leur disposition la documentation nécessaire pour sensibiliser au mieux les populations.

Le message véhiculé par ce membre du gouvernement était celui de vulgariser cette information tant dans les grandes agglomérations que dans l’hinterland. Pour rendre efficace cette action, un numéro vert (22 2810481) a été mis à disposition pour toute urgence afin de garantir l’intervention du ministère de la Santé à travers les personnels de la santé disposés sur l’ensemble du territoire national.

Vu qu’aucun cas n’a été détecté au Congo, le ministère a mis en place des mesures draconiennes. Ainsi, un plan de contingence de prévention et de riposte contre la fièvre hémorragique à virus Ébola sera exécuté à long terme afin d’éradiquer cette épidémie. L’objectif consiste à renforcer les capacités nationales dans la préparation, la prévention et la riposte contre la fièvre hémorragique.

À titre préventif, le ministère entend déployer des équipes mobiles sur toute l’étendue du territoire national, pour une intervention immédiate en cas de défaillance des structures sanitaires locales. Ce faisant, il a déclaré que le Congo possède à ce jour 2200 kits, dont 1200 disponibles dans les départements du pays; 250 scanners thermiques pour détecter au plus tôt les cas de maladie. Selon François Ibovi, « Le seul remède efficace dont dispose l’humanité actuellement est la prévention. Si l’humanité perd la bataille, ce sera la fin du monde. Il n’existe ni traitement, ni vaccin contre cette maladie. Personne n’est à l’abri. Nous sommes en guerre contre un monstre. Malheureusement, nous ne disposons pas d’autant de moyens pour faire face à cette épidémie. »

Cependant, les préoccupations des députés et sénateurs de ce groupe ont porté sur la sensibilisation de l’ensemble des parlementaires pour un résultat efficient; l’interdiction de l’abattage, de la vente et de la consommation de la viande de chasse. Ils ont également demandé au ministère en charge de la santé d’octroyer aux élus du peuple des équipements de protection individuelle. En rappel, l’épidémie à virus Ébola sévit en Guinée Conakry, au Nigéria, au Sénégal, en Somalie, au Benin et en République démocratique du Congo.

Josiane Mambou Loukoula

Légendes et crédits photo : 

Une vue des parlementaires