Echanges Corneille Naanga-Félix Tshisekedi : la désignation de nouveaux animateurs de la Céni au menu

Lundi 2 Novembre 2020 - 17:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Les consultations des forces politiques et sociales du pays annoncées par le président de la République, lors de sa dernière adresse à la nation, ont effectivement débuté le 2 novembre au Palais de la nation.

7SUR7Pour cette première journée, le privilège a été accordé aux organisations de la société civile ainsi qu’aux institutions d’appui à la démocratie dont les animateurs étaient reçus à tour de rôle. Parmi les premiers à avoir été consultés figure le président sortant de la Commission électorale nationale indépendante (Céni), Corneille Naanga. Ce dernier en a profité pour donner son appréciation par rapport à tous les enjeux liés au processus électoral après avoir pris connaissance des attentes et de la vision du chef de l’Etat quant à ce.  

S’exprimant à la presse à l’issue de son entretien avec le chef de l’Etat, Corneille Naanga qu’accompagnaient quelques membres du bureau sortant de la Céni a indiqué avoir fait part au président de la République de son souhait le plus légitime de voir la tenue des élections en 2023 tel que le prévoit la Constitution pour la paix et la stabilité du pays. « Il est plus qu'urgent de désigner des nouveaux animateurs au sein du bureau de la Céni, mon équipe n'est plus légitime pour organiser les élections en 2023 », a-t-il déclaré tout en informant de la disponibilité du projet de chronogramme devant conduire le pays jusqu'à l'organisation des élections.

Rappelant le rôle de son institution électorale, celle d’organiser les élections, Corneille Naanga a soutenu l’impérieuse nécessité d’assainir l’environnement électoral avant de démarrer les préparatifs des prochaines élections. « Bien entendu, il y a d'autres questions qui touchent le processus électoral en général, notamment les préparatifs et surtout l'assainissement de l'environnement avant tout préparatif de ce processus électoral », a-t-il indiqué tout en martelant sur la nécessité de la stabilité et de la paix dans le pays. Et d’ajouter : « La mission de la Céni est déclinée dans l'article 211 de la Constitution, c'est-à-dire conduire tout processus électoral et référendaire. En cas d'absence d'une institution ou d'une institution élective, il appartiendra à la Céni d'organiser les élections. Tout de même, aujourd'hui la question qui peut se poser : est-ce que l'équipe Nangaa est encore légitime pour organiser ces élections ? Il faut le plus rapidement possible désigner les nouveaux membres de la Céni qui vont faire des études et décliner les chiffres, par exemple en disant que ça coûterait autant ».  

A tout prendre, le président sortant de la Céni voudrait parer à toute éventualité en insistant sur l’urgence de désigner de nouveaux animateurs au sein du bureau de la Céni, étant entendu que la perspective d’une dissolution du Parlement est encore pendante. Le chef de l’Etat a également consulté, le même jour, le président de la Commission nationale des droits de l’homme ainsi que celui du Conseil national de suivi de l'Accord de la Saint-Sylvestre et du Processus Électoral, Joseph Olenghankoy.    

Alain Diasso

Légendes et crédits photo : 

Corneille Naanga à l'issue de son entretien avec le Chef de l'Etat

Notification: 

Non