Edouard Dinga-Oba : « Nous sommes avec le gouvernement pour la modernisation de Hinda »

Samedi 3 Juin 2017 - 17:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Trois mois après la prise de ses fonctions, le nouveau sous-préfet de Hinda, Edouard Dinga-Oba est allé à la rencontre de sa population et souhaite la réalisation des projets gouvernementaux retenus pour la modernisation de son district.

Les Dépêches de Brazzaville (LDB) : Comment aviez-vous été accueilli lors de vos descentes dans les villages de la sous-préfecture de Hinda ?

Edouard Dinga-Oba (EDO): Dans tous les villages visités, on peut citer pêle-mêle Mboubissi, Tchissoko, Tandou Milomba, Ndembouanou et Tchiniambi Loemé, les populations m'ont reservé un accueil très chaleureux.

LDB: Aviez-vous déjà identifié quelques problèmes rencontrés par ces populations dans leur quotidien ? Si oui, lesquels?

EDO : Oui, ces populations ont certains problèmes qui se posent avec acuité notamment celui d’eau potable surtout que la plupart des forages du projet « Eau pour Tous » ne sont plus fonctionnels, l’absence des pistes agricoles, le manque de l’électricité permanente à Hinda-poste, le manque d’un lycée d’enseignement général dans toute la sous-préfecture. Ainsi nous souhaitons de la part de l’Etat la construction des collèges d’enseignement général dans certains villages en vue de diminuer les effectifs pléthoriques dans l’unique collège de Hinda-poste. Il y a un grand déficit en personnel enseignant et en personnel paramédical.

LDB: De votre côté, qu'est-ce-que vous privilégiez ?

EDO : En fait tout est prioritaire, mais nous souhaitons commencer par la lutte contre l’insalubrité conformément à l’arrêté préfectoral n°016 du 5 mars 2012  qui institue une journée de salubrité publique dans les villages qui composent toute la préfecture du Kouilou. Pour ce faire, nous avons pris la circulaire n°002 portant institution de la journée de salubrité publique pour le 1er et le 3ème mercredi de chaque mois dénommée en langue locale Ti tatu ku tcheshi  bual (mercredi village propre) qui sera lancée d’ici peu.

LDB : Vous parlez de l’unité des filles et fils de Hinda, aviez-vous senti quelques divisions ?

EDO : Quelques contradictions ne peuvent pas manquer là où vivent des hommes. Effectivement il y a par exemple l’épineux problème de la gestion des terres relatif au droit foncier coutumier qui divise parfois certaines familles de cette sous-préfecture. D’où la nécessité de parler de l’unité des filles et fils de Hinda et surtout de la paix.

 LDB : Quels sont les atouts démographiques et économiques de Hinda ?

EDO : La sous-préfecture de Hinda est composée d’une population jeune et dynamique. Une jeunesse qui sait se prendre en charge à travers diverses activités notamment, la pêche artisanale, l’agriculture, la chasse, la gestion des carrières de sable et de pierre de gravier destinés à la construction.

LDB: Quel est l’appel que vous lancez au gouvernement face à certaines difficultés signalées ?

EDO : Nous sommes ensemble avec le gouvernement pour la modernisation de Hinda. D’où il est urgent de lancer la construction tous azimuts de certaines infrastructures de base, notamment le siège de la sous-préfecture; l’achèvement des travaux de construction de la résidence du sous-préfet et de l’hôtel de ville; la construction des logements du personnel des services déconcentrés de l’Etat affecté à Hinda ; la création d’un poste avancé de gendarmerie à Tchisssoko; la construction d’un commissariat de police de type nouveau à Hinda-poste. Il nous faut aussi au moins trois moyens roulants, celui du commandement, de la sous-préfecture et du secrétaire général.

LDB: Votre mot fin ?

EDO : La conjoncture économique et financière ne peut pas nous empêcher de travailler afin d’améliorer les conditions de vie des populations de cette sous-préfecture. D’où nous invitons l’ensemble de la population de Hinda à consolider la paix en vue d’un développement durable.

 

 

Propos recueillis par Faustin Akono et Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Photo Adiac: le sous-préfet, Dinga-Oba Edouard répondant à la presse à son cabinet de travail

Notification: 

Non