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Lundi 1 Octobre 2018 - 20:11

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Est-il besoin de souligner, alors que la rentrée scolaire se déroule chez nous comme dans de nombreux pays du continent, l'importance que revêt pour la société congolaise la formation des nouvelles générations ? Evidemment non comme le démontre une fois de plus la mobilisation des éducateurs et des parents qui marque cette rentrée 2018 sur toute l'étendue du territoire national, mobilisation d'autant plus remarquable qu'elle est conduite dans le climat économique et social pour le moins morose généré par la crise financière dont chacun de nous subit les effets.

Ce qu'il faut, en revanche, souligner avec force dans le moment où les enfants et les adolescents retrouvent les bancs de l'école pour une nouvelle année d'études, c'est que l'éducation civique devrait figurer en bonne place et dès le début du cycle scolaire dans la formation des nouvelles générations. L'éducation civique entendue dans son sens le plus large, c'est-à-dire le respect des valeurs de liberté et de respect de l'autre qui fondent notre démocratie.

Transmettre ces valeurs aux enfants dès leur plus jeune âge ne peut, en effet, qu'asseoir sur des bases plus solides la République dont nous avons adopté il y a trois ans la nouvelle Constitution. Et, de ce fait, prévenir les risques de dérive qui nous ont fait tant de mal dans les décennies précédentes parce que, précisément, des individus s'estimaient au-dessus de la loi, recouraient à la violence pour imposer leur volonté ou faire triompher leurs intérêts, foulaient au pied les principes fondamentaux sur lesquels repose toute démocratie.

Il ne nous appartient pas de dire quelle forme devrait prendre l'enseignement de ces valeurs dès le début de la vie mais il nous revient d'affirmer que de grands progrès devront être accomplis dans les mois et les années à venir si l'on veut que les nouvelles générations en soient imprégnées. Au-delà du comportement individuel qu'un tel enseignement favoriserait, c'est bien l'équilibre, la stabilité, la paix de la nation tout entière qui se trouve concernée.

S'il est donc, nous semble-t-il, une réflexion collective qui doit être menée dans le moment présent, c'est bien celle-là dont dépend notre prospérité à venir.

 

    

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