Education : Anatole Collinet Makosso satisfait du bon déroulement du CEPE dans toute l’étendue du territoire national

Mardi 27 Juin 2017 - 20:12

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Les épreuves écrites du Certificat d’études primaires élémentaires (CEPE) se sont déroulées le 27 juin dans l’ensemble du territoire national. À Pointe-Noire, le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et de l’Alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, s’est dit satisfait du bon déroulement de l’examen après sa tournée dans quelques centres de la ville océane

 

« Je suis confiant et très heureux de savoir que le CEPE et tous les examens se sont bien déroulés dans l’ensemble du territoire national y compris dans le Pool. Au moment où nous tournons ici, je viens d’avoir le rapport que les centres qui ont été ouverts pour l’organisation du CEPE dans le Pool, même dans les localités qu’on pensait ne pas être en mesure d’accueillir les élèves à l’examen, sont ouverts et l’examen s’est déroulé dans les bonnes conditions, c’est le premier élément de satisfaction », s’est réjoui le ministre. Le deuxième élément de satisfaction  a-t-il poursuivi c’est de constater que les élèves et les encadreurs ont pris la mesure de l’importance du certificat d’étude primaire élémentaire, et ont gardé la même compréhension de cette examen que beaucoup de personnes voudrais voir être supprimé.

Le CEPE devait être maintenu

En effet, suite au débat suscité par certains acteurs du système éducatif congolais sur la suppression ou non du CEPE pour des raisons dont certaines objectives et d'autres subjectives, le ministre Anatole Collinet Makoso a tranché l’affaire. D’après l’orateur, l’une des raisons objectives selon ces acteurs consiste à faire constater que le CEPE avait son importance dès l’instant où l’école était obligatoire jusqu’à l’âge de 11 c'est-à-dire au CEM 2. Aujourd’hui, l’école est rendue obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans c'est-à-dire en classe de 3e donc, il n’y a aucune raison d’instituer un examen entre le cycle primaire et le cycle secondaire c’est l’une des raisons.

Face à cette assertion, le ministre a fait sa déclaration. « Je voulais tout simplement dire à ces compatriotes que si l’école est rendue obligatoire jusqu’à l’âge de 16 ans, il faut louer la vision du gouvernement. Mais, il y a aussi le fait que, pour deux raisons fondamentales, le CEPE devait être maintenu. La première raison est qu’il y a une sorte de tremplin entre le primaire et le secondaire pour marquer le passage d’une génération à une autre, d’un cycle donné à un autre et, ce passage devrait être sanctionné par  un diplôme. La seconde raison, c’est que le CEPE est le diplôme qui permet à l’enfant de valoriser ces acquits. Le cycle primaire est celui, au travers duquel on amène l’enfant à acquérir des notions de base, en mathématique, lecture, sciences de la vie et de la terre, géographie pour nous permettre de savoir que l’enfant maîtrise la géographie et l’histoire de son pays …Toutes ces connaissances devraient être sanctionnées par un diplôme qui est un système d’évaluation efficace. Nous pensons que pour toutes ces raisons, le CEPE devrait être maintenu et nous nous réjouissons de ce que son organisation a été effective sur toute l’étendue du territoire et particulièrement à Pointe-Noire partout où je suis passé », a-t- déclaré.

Soulignons que le ministre de l’Enseignement primaire secondaire et de l’alphabétisation a lancé les épreuves écrites du CEPE à l’école  primaire Charles Miningou dans l’arrondissement 1 Lumumba, avant de poursuive sa tournée respectivement au centre du lycée Pointe-Noire 2  dans le 1er arrondissement, réservé aux candidats de la session spéciale, notamment les plus jeunes candidats de 8 à 9 ans et les adultes dont le plus âgé est un homme de 36ans. Au centre Emmanuel Dadet, Anatole Colinet Makosso a également encouragé les 12 candidats  déficients auditifs. Il a aussi visité dans le 3e arrondissement Loandjili, le Centre du 15 Août 1960. Au total 32 899 candidats affrontent le CEPE à Pointe-Noire. Ils sont repartis dans 64 centres dont deux à Tchiamba-Nzassi.

Partout où il est passé le message était le même. En effet, le ministre a expliqué aux jeunes, l’importance du CEPE et leur a fait savoir que beaucoup de leur grand parents ont travaillé à la fonction public avec le CEPE. « le CEPE, c’était un diplôme important qu’il ne faut pas négliger », a-t-il dit aux enfants.

S’agissant de la session spéciale, le ministre a indiqué que le gouvernement a donné la possibilité à tous les Congolais de tout âge la possibilité de se perfectionner. « Il n’est jamais trop tard pour apprendre », a-t-il rappelé.  

L’école primaire de Vindoulou sera dotée d’un collège dès la rentrée prochaine

La ronde du ministre s'est achevée à l'école primaire de Vindoulou, où il a visité le site qui abritera ce collège en compagnie des opérateurs économiques qui réaliseront l’ouvrage dont les caractéristiques restent à déterminer. C'est une doléance de la population de cette zone auprès du gouvernement  de la République. « Le gouvernement vient de prendre l’engagement de faire promesse à la population pour que les travaux de construction du collège de Vindoulou démarrent  dans les jours qui suivent, de telle sorte qu’à la rentrée scolaire prochaine les élèves qui vont satisfaire au CEPE soient accueillis dans ce collège », a rassuré le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabetisation.

Charlem Léa Legnoki

Légendes et crédits photo : 

-Le ministre ouvrant l'enveloppe de l'épreuve des mathématiques"adiac" -Le ministre s'adressant aux élève "adiac"

Notification: 

Non