Éducation : la rentrée scolaire en septembre ou octobre ?

Lundi 11 Septembre 2017 - 17:32

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Tout Ponténégrin qui est passé lundi par les avenues de la Base et Mpemba respectivement aux quartiers la Base et KM4 pour se rendre au centre-ville pouvait bien constater le port de la tenue scolaire par des écoliers et voire certaines écoles qui ont bel et bien ouvert leurs portes.

Ces écoles foulent au pied la mesure gouvernementale qui fixe pour le 2 octobre prochain la date officielle de la rentrée scolaire. Cette rentrée scolaire a deux vitesses crée des frustrations chez de nombreux parents d’élèves qui ont leurs enfants soit à l'école publique soit à l'école privée. Ces parents quand ils sont abordés pensent que seul l’État est capable d’arrêter ce genre de chose. « Nous ne comprenons rien du tout. Ou c’est l’État qui a autorisé à ces écoles de commencer avant d’autres, ou ce sont des promoteurs de ces écoles qui foulent au pied la mesure gouvernementale. Encore que ces écoles exigent aux parents de payer déjà les frais d’inscription et d'écolage du dernier mois. Donc, elles auront un mois de scolarité de plus sur les autres. Notre souhait est de voir l’État intervenir sans plus tarder pour mettre fin à ce désordre », s’est indigné un parent d’élève.

Des écoles qui agissent ainsi se cachent derrière, semble-t-il, le système scolaire français. Une source proche des services nationaux de l’enseignement révèle que le nombre d’écoles privées qui sont dans ce système ne dépasse pas cinq au Congo. Mais elles sont plus de cinq seulement dans la ville océane qui ont déjà démarré avec les enseignements. Et pour éviter de se faire distinguer, certains responsables de ces écoles demandent aux parents de dire à leurs enfants de ne pas mettre les uniformes scolaires jusqu’au mois d’octobre. Notons que cette rentrée scolaire a deux vitesses dans certaines villes du pays, en l’occurrence celle de  Pointe-Noire, vient de mettre à nu cette espèce d’anarchie qui ne s’arrête pas dans l’enseignement privé. Car en plus de ce fait, il y a certainement d’autres problèmes que l’État est appelé à vite corriger dans ces écoles.

 

Faustin Akono

Légendes et crédits photo : 

Photo archives: Une vue des écoliers en classe dans une école publique

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