Education : le Congo renforce sa coopération avec Campus France et l'Unesco

Mardi 19 Juin 2018 - 14:00

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Le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et de l’alphabétisation, Anatole Collinet Makosso, a échangé le 18 juin, à Brazzaville,  avec la responsable adjointe du service Afrique au sein de Campus France Paris, Oumou Diakité, et la représentante de l’agence des Nations unies au Congo, Anna Elisa de Santana Afonso, qui est arrivée à la fin de son mandat.

En séjour en terre congolaise depuis quelques jours, Oumou Diakité et sa délégation sont allées exprimer au ministre en charge de l'enseignement général leur souhait d’accompagner les élèves désireux de poursuivre leurs études au Congo et en France. Ceci pour leur permettre de mieux cibler leur cursus d’études supérieures, à travers des formations essentielles existantes ou pas au Congo mais qui pourront être données en France.

« Nous avons abordé plusieurs aspects de la coopération franco-congolaise, nous avons la formation et l’orientation des jeunes élèves qui ont envie de poursuivre leurs études au Congo et également en France. Donc, nous sommes en train de voir comment faire des sessions de formations. Campus France étudie la possibilité d’organiser les sessions d’information au profit de tous les lycées pour accompagner les élèves des premières et terminales à mieux s’orienter. On commence tôt pour savoir ce qu’on fait plus tard », a expliqué Oumou Diakité à sa sortie d’audience, précisant que Campus France Paris et l’ambassade de France peuvent accompagner le Congo dans l’identification et l’orientation-formation.

Selon elle, l’idée est de pouvoir informer, former et orienter tout le monde car, obtenir un diplôme c’est bien, mais avoir un travail c’est mieux. En effet, des étudiants sélectionnés seront orientés dans les secteurs jugés prioritaires pour le Congo. Ainsi, Campus France entend travailler en commun avec le gouvernement congolais dans les secteurs tels que les télécommunications, le numérique, l’agriculture. « Notre ambition est d’aider, dès le plus jeune âge, les lycéens à savoir ce qu’ils veulent faire. Les faire venir en France éventuellement puisqu'ils y seront accueillis avec plaisir et surtout les faire revenir au pays pour contribuer à sa construction », a rappelé la responsable adjointe du service Afrique au sein de Campus France Paris.

Anna Elisa de Santana Afonso se réjouit de ses quatre ans passés au Congo

Arrivée au Congo en 2014, la représentante de l’Unesco poursuit, au terme de son mandat, la série de ses adieux aux autorités congolaises. Avec le ministre Anatole Collinet Makosso, il a été question de parler du soutien moral que cette institution onusienne a apporté au Congo pendant les quatre dernières années, notamment dans le domaine de l’éducation des jeunes scolarisés et non scolarisés.

Citant quelques grands projets, la représentante de l’Unesco a mentionné la formation des enseignants ; l’élaboration avec l’Institut national de recherche et d’action pédagogiques des manuels scolaires. Ceux-ci ont été mis à la disposition des enseignants de la formation initiale et de la formation continue. L’Unesco a également équipé des salles d’enseignants avec le matériel informatique et participé à l’élaboration de la Stratégie sectorielle de l’éducation 2015-2025 qui est actuellement en train d’être mise œuvre. Elle a, par ailleurs, insisté sur les enjeux à venir pour le système éducatif, précisément la qualité de l’éducation congolaise.

« Nous avons servi le Congo et je n’ai aucunement été frustrée. J’étais très bien accueillie au point où j’étais tentée de changer mes cheveux, de les tresser à la congolaise. Un sentiment de joie, parce que nous avons pu vous accompagner avec bonheur », a conclu Anna Elisa de Santana Afonso.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Anatole Collinet Makosso s’entretenant avec Anna Elisa de Santana Afonso/Adiac

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