Education: les lycéennes de Motema Mpiko sensiblisées à l'importance de la lecture

Samedi 21 Avril 2018 - 17:15

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Les élèves de l'établissement scolaire situé dans la commune de Kasa-Vubu ont échangé avec l’Association congolaise des femmes journalistes de la presse écrite (Acofepe), dans le cadre de la campagne qu'elle mène dans les différentes écoles de la ville de Kinshasa.

 

 

Après le lycée 2/Kasa-vubu, l'Acofepe, sous la conduite de sa présidente, Grâce Ngyke, a poursuivi sa campagne au lycée Motema Mpiko, dans la commune de Kasa-Vubu. Devant une cinquante d’élèves, la présidente de l’Acofepe, accompagnée de quelques membres, a expliqué aux lycéennes, finalistes dans différentes options, l’importance de la lecture et l’amélioration de l’écriture. Grâce Ngyke leur a rappelé que la lecture est sans doute un divertissement, tout comme les spectacles, les jeux ou le sport mais procure au lecteur un plaisir qui lui détourne de la réalité. La lecture, a-t-elle dit, fait oublier des soucis et les stress du quotidien.

Tout en encourageant les élèves du lycée Motema Mpiko à la lecture, la présidente de l’Acofepe a indiqué que cet exercice est une aide précieuse pour apprendre à s’exprimer et à penser. « Les livres permettent de forger l’esprit critique par la confrontation entre les idées et les idéologies », a-t-elle fait savoir. Pour jauger le niveau de lecture de ces élèves, un questionnaire leur a été remis et au terme d’un jeu de questions-réponses, l’Acofepe a été satisfaite de constater que ces lycéennes fréquentent les bibliothèques. Grâce Ngyke a, par ailleurs, conscientisé ces internées du lycée aux cycles d’orientations et humanités à la bonne lecture, martelant que « c’est la base de toutes choses » .

Les réseaux sociaux

Au cours de cette sensibilisation des élèves à la lecture, l’Acofepe  met aussi l’accent sur les réseaux sociaux, ces canaux de communication et d’échange qui sont plus envahis par les jeunes. Malheureusement, a fait constater l'association, ceux-ci recourent davantage aux SMS et autres émoticônes pour se communiquer. Ce qui déforme, selon elle, l’écriture. C’est pourquoi Clémence Feza et Micha Kisalasala, membres effectifs de l’Acofepe, ont invité les filles à une écriture conforme des mots dans l’utilisation des applications telles que Facebook ou Whatspp.

Au terme de cette séance de sensibilisation à laquelle les lycéennes ont manifesté un grand intérêt au regard de nombreuses questions posées, Grâce Ngyke les a assurées de la tenue prochaine d’un concours national portant sur l’écriture. Par la même occasion, l’Acofepe a lancé un plaidoyer aux parents et aux institutions publiques ou internationales à la soutenir  par un mécanisme de suivi de l’amélioration de l’écriture. Par ailleurs, les élèves ont remercié les membres de cette association pour la considération portée à leur égard, souhaitant que cette actvité ne soit pas la dernière.

Aline Nzuzi

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