Election de nouveaux gouverneurs : la céni s'en remet à la Cour constitutionnelle

Mercredi 2 Septembre 2015 - 19:15

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La position de cette haute juridiction du pays est très attendue pour sauver du naufrage le processus d’élection des gouverneurs et l’ensemble du cycle électoral en cours.

 

L’impasse persiste sur le processus de l’élection des gouverneurs de vingt et une nouvelles provinces issues du démembrement sur fond des contraintes financières qui pèsent sur la convocation en session extraordinaire des assemblées provinciales. Visiblement dépassée par les évènements après s’être rendu compte de l’inapplicabilité de son chronogramme tombé en désuétude par rapport aux réalités de terrain, la Céni ne sait plus où donner la tête. A deux reprises, elle avait dû revoir son calendrier dans l’organisation des élections de gouverneurs de province passant du 31 août  au 6 octobre. Enfin de compte, la centrale électorale  s’est totalement rétractée en renvoyant sine die lesdits scrutins.

 En fait, aujourd’hui, le processus se trouve dans une profonde impasse qui requiert le concours de la Cour constitutionnelle. Ce qui explique la démarche actuelle de la Céni menée auprès de cette haute juridiction du pays appelée à proposer une issue heureuse pour décanter la situation. Aujourd’hui plus qu’hier, force est de constater que le démembrement des provinces pour des raisons d’efficacité dans la gestion administrative du pays s’est révélé une pilule amère à avaler. Les difficultés qu’éprouve la Céni dans la programmation des opérations électorales dans les provinces démembrées risqueraient même d’influer à terme sur son calendrier global des élections avec, pour conséquence, le chamboulement du processus électoral dans son ensemble.

D’où l’arrêt de la Cour constitutionnelle sur le mécanisme à actionner en vue de doter les provinces issues du démembrement des autorités politico-administratives revêtues de tous les pouvoirs est très attendu. La haute Cour n’aura donc qu’à émettre son avis sur une matière d’ordre administratif qui, par la force des choses, a fini par prendre des contours juridiques avec, à la clé, la légitimité à accorder aux futurs gouverneurs en cas de leur élection par des députés provinciaux réputés hors mandat.          

 

 

Alain Diasso

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