Elections législatives : Trois questions à Saturnin Otsaleyoua

Samedi 10 Juin 2017 - 15:00

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Investi candidat du Parti congolais du travail dans la circonscription électorale unique d’Okoyo (Cuvette-Ouest), Satrurnin Otsaleyoua assure qu’une fois élu, il sera l’intermédiaire privilégié entre les populations d’Okoyo et les pouvoirs publics dans divers sous-secteurs d’activités.

Les Dépêches de Brazzaville : Pouvez-vous nous dire les principales motivations de votre candidature dans la circonscription électorale unique d’Okoyo ?

Saturnin Otsaleyoua(S.O) : Je profite de vos colonnes pour remercier les membres du Comité d’investiture pour avoir porté leur choix sur ma modeste personne en vue de représenter le PCT dans la circonscription électorale unique d’Okoyo. Je me permets, en outre, de vous rappeler que j’ai mené plusieurs activités politiques dans cette partie du pays et j’en ai reçu l’adhésion de la population à mes initiatives.

En effet, avant que ne soit convoqué le corps électoral pour le référendum constitutionnel du 25 octobre 2015, je présentais déjà aux populations d’Okoyo, au cours de nos différentes rencontres, la nécessité de changer la Constitution du 20 janvier 2002 pour permettre aux jeunes d’être nommés aux postes de prise de décisions et d’être représentatifs dans les instances électives.

 Effectivement, le gouvernement de la nouvelle République a plusieurs jeunes et la Constitution du 25 octobre 2015 offre assez de possibilités à ceux-ci et aux femmes d’être présents dans les instances électives et de prise de décisions. C’est peut-être pour ce combat en faveur des jeunes et pour bien d’autres raisons que parfois j’ignore que la population d’Okoyo doit assurément être ravie que le Comité d’investiture m’ait choisi comme candidat aux élections législatives du 16 juillet prochain dans cette partie du pays.

LDB : Comment entendez-vous, une fois élu, mener le plaidoyer auprès des pouvoirs publics pour l’amélioration des conditions scolaires, sanitaires et l’entretien des pistes rurales ?  

S.O : Une fois élu, je serai un député national et je devrais regarder les questions d’intérêt national de manière globale et non sous l’angle de ma circonscription électorale seulement. Je sais que notre pays est confronté aux difficultés liées à l’insuffisance d’infrastructures scolaires, sanitaires et d’aménagement des pistes rurales. Le Congo a un problème d’éducation qu’il faille régler non seulement au niveau d’Okoyo mais au niveau national si nous voulons avoir des lendemains meilleurs débarrassés des phénomènes comme « bébés noirs », enfants de la rue et autres. Mon combat sera entre autres axé sur ce sous-secteur de l’éducation. Vous savez bien qu’il y a quelques années, le Congo était l’un des pays les plus alphabétisés d’Afrique. Brusquement, les choses ont négativement changé. C’est à nous, surtout à nous les jeunes, de mener des plaidoyers dans ce sens auprès des gouvernants.

Il en est de même de la santé. Représentez-vous que dans certaines localités du Congo, on a près de 1000 habitants pour un seul agent bénévole de santé ; pendant que le pays forme des médecins chaque année. Dans la circonscription électorale où je suis candidat comme partout ailleurs, l’agriculture est une activité principale. Sa mécanisation et l’amélioration des activités connexes vont être notre cheval de bataille.

LDB : Avez-vous un message en guise de conclusion à cet entretien ?   

S.O : C’est le 16 juillet prochain que je réaliserai la concrétisation de la promesse de la population de ma circonscription électorale ; afin qu’ensemble nous nous engageons pour construire ce district qui compte trente-quatre villages et cinq quartiers au niveau d’Okoyo-centre.            

Roger Ngombé

Légendes et crédits photo : 

Saturnin Otsaleyoua

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