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En août, cap sur l’humanitaire et les Autochtones

Samedi 1 Août 2015 - 12:15

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En ce mois d’août, le monde célèbre deux causes à notre avis primordiales pour la survie de notre planète à savoir : la Journée internationale des populations autochtones et celle de l’aide humanitaire.

En effet, depuis 1994, l'Assemblée générale des Nations unies avait pris la résolution 49/214 consacrant le 9 août comme la Journée internationale des populations autochtones. Cette date marque la première  réunion de travail dédiée aux populations autochtones en 1982. Il s’agissait,  dans l’esprit des débatteurs, de renforcer la coopération internationale pour résoudre les nombreux problèmes rencontrés par les autochtones dans  les droits de l'homme, l'environnement, le développement, l'éducation et la santé.

Il existe depuis avril 2000, une résolution sur l'établissement d’une Instance permanente qui se chargerait des questions autochtones et fournir des conseils sur ce sujet. Cette année, le thème retenu sonne comme un engagement qui se veut universel : « Programme pour l’après-2015 : garantir santé et bien-être aux peuples autochtones.»

Pour mieux illustrer cette volonté, des événements seront organisés à travers le monde avec cependant un décalage pour New York, où se trouve le siège des Nations qui a prévu le faire le 10 août dans l’enceinte du Conseil économique et social. Ici et là, on tentera de souligner l’importance de l’accès aux soins pour les peuples autochtones, en démontrant et en martelant à souhait que l’amélioration de leur santé demeure un défi majeur.

La Journée mondiale de l’aide humanitaire quant à elle, porte sur « Le monde a besoin de plus de…» Ce thème permet de rendre hommage aux nombreux vaillants qui s’exposent au danger et à l'adversité pour soutenir ceux en détresse. La date du 19 août a été choisie en référence à l’attentat qui, en 2003, avait causé la mort de 22 personnes au siège des Nations unies à Bagdad, en Irak.

En effet, chaque jour, les travailleurs humanitaires aident des millions de personnes à travers le monde, quel que soit l’endroit où ils se trouvent. Cette Journée mondiale de l'aide humanitaire leur est entièrement dédiée.

La résolution 63/139 des Nations unies prise le 11 décembre 2008, qui désigne le 19 août comme Journée mondiale de l’aide humanitaire définit les missions, qui consistent à mieux sensibiliser le public aux activités humanitaires et à l’importance de la coopération internationale, mais aussi à  rendre hommage aux personnels humanitaires qui s’emploient à promouvoir cette cause, au péril de leur vie. Une  invite donc « pour tous les États membres, les entités du système des Nations unies, à marquer cette Journée chaque année comme il convient. »

Des catastrophes humanitaires ont lieu à travers le monde et personne ne peut se targuer d’avoir toujours réagi le plus promptement. Et lorsque l’on évoque la misère infligée aux autochtones, il n’y a pas non plus de monopôle car l’horreur intervient indifféremment selon les espaces géographiques. Et l’on peut, pèle mêle, évoquer le calvaire des Rohms en Europe, et particulièrement en France où les spécialiste font état d’un certain recul de la tolérance ; les Kurdes en Turquie, ou hier en Irak ; les Indiens et les Noirs en Amérique du Nord où la peine de mort est encore prononcée de nos jours au Texas et en Floride ; le non-respect des femmes dans les pays islamiques où les droits de l’homme ne sont nullement évoqués. Somme toute, il reste encore beaucoup de travail à faire pour protéger les autochtones et renforcer l’humanitaire en gardant à l’esprit que personne ne peut en la matière se poser en donneur de leçon. Simplement, tous nous devrons nous consacrer à faire mieux, comme il convient.

Ferréol Constant Patrick GASSACKYS

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Édition Quotidienne (DB)

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