Enjeux de l’heure : les USA s'opposent à une nouvelle transition en RDC

Les Étas-Unis d’Amérique restent constants dans leur position vis-à-vis du processus électoral en RDC. Ils l’ont réitéré le 4 juin  par l’entremise du secrétaire d’État adjoint à la Démocratie, aux Droits de l’homme et au Travail. Bouclant une visite de travail entamée dans les Grands lacs dans le cadre d’une conférence judiciaire ayant pour objectif de créer une synergie pour faire face aux défis sécuritaires auxquels se butent les pays de la sous-région, Tom Malinowski en a profité pour rappeler la position de son pays en rapport avec les enjeux politiques de l’heure en RDC.

Sans ambages, l’officiel américain avait déclaré au cours d’un récent point de presse tenu à Kinshasa que son pays était d’accord pour le dialogue mais que celui-ci ne devrait pas constituer un moyen pour s’éterniser au pouvoir au détriment de la Constitution. Les propos du secrétaire d’État américain étaient on ne peut plus tranchants. Pour lui, « le dialogue devrait uniquement être concentré sur les problèmes électoraux et ne pas servir de prétexte pour retarder les élections ». Il a martelé sur le respect des échéances électorales de sorte qu’en 2016, le pays parvienne à une transition démocratique au sommet de l’État. « Les USA mettent en garde que le dialogue ne doit pas être une occasion pour passer à une nouvelle transition », a-t-il déclaré en substance.   

Dès lors, pense-t-il, le gouvernement devra se garder de prendre des mesures susceptibles de rendre cette transition difficile ou carrément provoquer un report. « La limite des mandats est bonne pour la démocratie et la stabilité », a estimé Malinowski avant d’ajouter qu’il faille « en finir avec l'ère des présidents à vie en Afrique et ailleurs ».