Enrôlement des électeurs : un focus groupe en faveur des femmes albinos

Mardi 31 Janvier 2017 - 18:48

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

La séance organisée par l’ONG internationale Counterpart et animée par la secrétaire exécutive provinciale de la Céni pour la ville-province de Kinshasa a permis de cerner toutes les questions liées à l’identification des électeurs en vue de préparer ces opérations attendues à Kinshasa.

Plus d’une vingtaine de femmes, membres de la Fondation Mwimba Texas (FMT), ont assisté, le 27 janvier, à un focus groupe organisé par l’ONG international Counterpart sur « La femme albinos et l’enrôlement des électeurs ». La séance a été animée par la secrétaire exécutive provinciale de la Céni pour la ville-province de Kinshasa, Anne-Marie Mukwayanzo.

Au cours de cette activité, qui s’inscrit dans le cadre du projet Congo demokrasia soutenu par l’Usaid et l’Ukaid, l’oratrice et les participantes ont tenté de répondre à certaines questions sur l’enrôlement des électeurs. Il s’est agi notamment des raisons qui justifient la révision du fichier électoral, ce qui en est de l’opération d’identification et d’enrôlement des électeurs, l’importance de l’enrôlement des électeurs en ce moment précis, des conditions à remplir pour s’inscrire sur la liste des électeurs, des personnes non habilitées à être inscrites sur la liste des électeurs, les pièces à présenter au centre d’inscription, où se faire enrôler, etc.

Éclairer la lanterne des participants

Cette séance modérée par la chargée de l’éducation civique de Counterpart international, Lydie Kapinga, a permis aux participantes encadrées par l’ONG de cette fondation, le catcheur albinos Alphonse Mwimba Makiese Texas, d’acquérir des connaissances sur l’enrôlement et de poser leurs problèmes à l’oratrice, Mme Anne-Marie Mukwayanzo.

Pour l’assimilation de ces notions, la secrétaire exécutive provinciale de la Céni pour la ville-province de Kinshasa a usé la méthode participative en vue d’obtenir l’implication de toutes ces femmes albinos à la séance.

Après avoir développé ces nombreuses questions autour de l’enrôlement et de l’inscription des électeurs, les participantes ont été appelées à relever les défis ou les problèmes prévisibles, d’abord en tant que femmes et en tant qu’albinos. Le manque de temps parce qu’en tant que femmes, on a d’autres obligations à remplir ; l’exposition aux rayons du soleil, qui sont l’ennemi numéro 1 des albinos par qu’ils causent le cancer de la peau, maladie qui ravage les albinos ; la discrimination et le complexe, le problème de vision, etc. ont été les principaux défis relevés.

Pour rassurer les participantes de la prise en compte de leurs problèmes dont certains ont déjà trouvé des solutions au niveau de la centrale électorale, la secrétaire exécutive provinciale de la Céni pour la ville-province de Kinshasa a rappelé aux participantes que les opérations d’enrôlement, contrairement au vote, prennent plus de temps, près de trois mois. Ce temps, a-t-elle noté, balaie presque tous les problèmes relevés. Mais Anne-Marie Mukwayanzo a également relevé la volonté du président de la Céni pour faciliter la tâche aux femmes, notamment en les privilégiant les journées de dimanche et de créer, lors de ces opérations, deux rangées en vue de leur permettre de ne pas traîner dans les sites d’enrôlement.

L’oratrice a également promis de mener un plaidoyer en vue de privilégier, dans les files d’attente, les personnes âgées, les albinos, les femmes enceinte et celles ayant des bébés. Elle a également rassuré de sensibiliser contre la discrimination et la stigmatisation ainsi que le complexe dont pouvaient souffrir les albinos.

 

Lucien Dianzenza

Légendes et crédits photo : 

Séance de travail avec les femmes albinos

Notification: 

Non