Enseignement supérieur : la tutelle esquisse des pistes pour l’avenir du sous-secteur

Samedi 13 Décembre 2014 - 14:54

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En attendant l’approbation du projet de politique générale soumis au secrétariat général du gouvernement depuis le début de cette année, le ministère de l’Enseignement supérieur balise déjà des chemins pour la réussite de cette initiative

C’est dans cette vision qu’il s’est tenu les 10 et 11 décembre dernier, la 3e session ordinaire du Conseil national de l’enseignement supérieur sous le thème : « Pour un enseignement supérieur performant, capable de produire les compétences techniques et professionnelles indispensables à l’atteinte des objectifs du PND 2012-2016 et l’émergence du Congo en 2025 ». En effet, les participants ont échangé sur l’élargissement des offres de formation dans les pôles universitaires départementaux ; les visions respectives de l’université Marien-Ngouabi et des établissements privés ; l’urgence de la mise en œuvre d’une politique d’assurance qualité applicable à l’enseignement supérieur.

« Pendant deux jours d’intenses activités, vous vous êtes attelés sans désemparer à donner des avis, faire des propositions et des recommandations sur les documents importants dans le cadre de l’opérationnalisation du document de politique générale de l’enseignement supérieur. Vous venez donc de procéder au lancement du processus permettant de mettre en œuvre la vision du ministère », s’est réjoui le ministre de l’Enseignement supérieur, Georges Moyen.

Il s’est, par ailleurs, dit convaincu du fait que la voie empruntée était bonne et s’est engagé à mettre en œuvre, dans de brefs délais, les conclusions et recommandations de ces assises. Cette voie permettra, a-t-il commenté, de mettre en place au Congo, un enseignement supérieur de qualité, performant et capable de répondre aux besoins en compétences techniques et professionnelles, indispensables à tous les secteurs du développement national, dans les 10 années à venir.

Intervenant à l’ouverture des travaux, la représentante de l’Unesco au Congo, Ana Elise de Santana, s’est félicitée de l’engagement du ministère de l’Enseignement supérieur en faveur de la modernisation du sous-secteur au Congo. Elle a  rappelé l’importance des documents de politique et stratégie sur l’enseignement supérieur et la recherche scientifique, technique et l’innovation. Elle a également attiré l’attention du public sur la nature de la future carte universitaire du Congo par rapport à l’architecture régionale universitaire au plan sous-régional. La représentante de l’Unesco a enfin salué la dynamique gouvernementale en matière d’éducation et a rappelé les avantages liés à la mise en place du Groupe local de l’éducation (GLE) par rapport à l’appui et au financement de ces partenaires.

Participant à la session, le directeur général de l’Ecole supérieur de gestion et d’administration des entreprises, le Pr Roger Armand Makany, a encouragé la nouvelle vision du ministre et revient sur les grandes lignes de cette rencontre. « Nous avons des agréments qu’il faut renouveler chaque année, ce qui était difficile pour avoir une vision sur le long terme. Le ministre a pensé qu’effectivement il était important, pour le cas des établissements, que le problème d’agrément définitif soit réglé rapidement pour que ces établissements puissent eux aussi avoir une vision sur le long terme », a-t-il commenté.

Roger Armand Makany s’est enfin réjoui de la vision du ministre qui souhaite que le public et le privé puissent travailler pour l’émergence de l’enseignement supérieur au Congo.

Parfait Wilfried Douniama