Enseignement supérieur : « les tensions sociales ne peuvent que nous affaiblir », dit Georges Moyen

Lundi 26 Janvier 2015 - 14:00

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Le ministre de l’Enseignement supérieur a convié récemment les partenaires sociaux de ce sous-secteur à continuer sans relâche le travail d’encadrement des travailleurs, dans le sens de l’accomplissement de leurs devoirs, qui est la contrepartie de la protection de leurs droits.

La cérémonie d’échange des vœux de Nouvel an au niveau de ce département ministériel s’est déroulée le 22 janvier, soit quatre jours seulement après la reprise effective des cours à l’université Marien-Ngouabi (UMNG), paralysée par une grève d’environ deux semaines du personnel . S’adressant aux partenaires sociaux, le ministre Georges Moyen a rappelé que le développement de l’Enseignement supérieur nécessite aussi la consolidation de la paix sociale, d’un climat de compréhension mutuelle et de franche collaboration dans les différentes  structures.

« Les tensions sociales ne peuvent que nous affaiblir dans l’œuvre de développement et de modernisation de l’Enseignement supérieur. J’en appelle à la bonne compréhension des syndicats des travailleurs et associations pour la défense des intérêts des étudiants », a invité le ministre de l’Enseignement supérieur.

Rappelons que les grévistes reprochaient au gouvernement le non-respect de leur cahier de charges comprenant quarante revendications, parmi lesquelles, la régularité dans le paiement des salaires des agents et l’amélioration de leurs conditions de travail.

Doter l’UMNG des postes budgétaires supplémentaires en 2015

Faisant le bilan du ministère de l’Enseignement supérieur, le directeur de cabinet du ministre de l'Enseignement supérieur, Alexandre Aloumba, a annoncé que ce département disposait d’un nombre très faible des personnels en poste. C’est ainsi qu’il a souhaité que l’université Marien-Ngouabi puisse obtenir encore du gouvernement des postes budgétaires supplémentaires en cette année. « Ce qui permettra d’une part, de tenter d’équilibrer le ratio enseignants/étudiants, conformément aux normes de l’Unesco qui prévoient un enseignant pour 30 apprenants et d’autre part, de compléter le nombre d’agents spécialisés propres au ministère de l’Enseignement supérieur pour relever les défis spécifiques à notre département, en prévision de l’admission massive à la retraite des agents en 2017 »,  a expliqué Alexandre Aloumba.

Des résultats encourageants au Cames

Le directeur du cabinet du ministre de l’Enseignement supérieur a, par ailleurs,  rappelé que lors de la 36e session du conseil consultatif interafricain du Conseil africain et malgache (Cames) en juillet 2014, sur les trente-deux dossiers présentés par le Congo, trente ont été examinés. Vingt-deux candidats ont été inscrits sur les différentes listes d’aptitude, soit 73,3% de réussite. Quant à la 17e session du concours d’Agrégation de médecine, pharmacie, ondonto-stomatologie, médecine vétérinaire et production animale tenue à Yaoundé, le Congo a présenté six candidats parmi lesquels, cinq admis, soit un taux de 83,3% de réussite.

« C’est ici l’occasion de demander à tous les enseignants de travailler davantage pour élever le niveau scientifique et pédagogique de notre université et atteindre une masse critique d’enseignants de rang magistral », a conclu Alexandre Aloumba.

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Georges Moyen ; crédit photo Adiac