Enseignement technique : élaboration d’une feuille de route pour la mise en œuvre des mesures préconisées

Samedi 14 Septembre 2013 - 15:15

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimableEnvoyer par courriel

Le communiqué du Cnet (Conseil national de l'enseignement technique) énonce des décisions qui constituent une avancée significative, car il comprend les dispositions pertinentes pour le thème du conseil : « L’enseignement technique, professionnel, et la formation qualifiante comme levier fondamental de l’industrialisation et de la modernisation du Congo. »

Les buts du conseil qui s’est tenu du 12 au 13 septembre, à Brazzaville, sous la présidence du ministre de tutelle, Serge Blaise Zoniaba, sont de faire le point sur l’exécution des engagements pris lors de la dix-septième session et de dresser un bilan à mi-parcours de l’apport du sous-secteur de l’enseignement technique et professionnel dans le processus de l’industrialisation et de la modernisation du Congo.

Au cours de cette session, les conseillers ont examiné et adopté, entre autres, le procès verbal de la dix-septième session, les activités de l’Inspection générale et des directions générales, le bilan de l’exécution des résolutions et recommandations de la dix-septième session ordinaire, le bilan de la campagne des examens et concours, techniques et professionnels 2013. En perspectives : la feuille de route 2013-2014 et les documents finaux.

Le contrôle des centres de formation qualifiante publics et privés, les masses horaires des enseignants, des effectifs des apprenants, des travaux pratiques et du travail productif à l’école, la restauration des valeurs civiques et morales à l’école, la vulgarisation des NTIC à divers niveaux du sous-secteur ; et au niveau de l’administration la gestion du personnel, l’organisation de la commission paritaire d’avancement, la clarification des missions des CET et CM, ainsi que la formation qualifiante des jeunes désœuvrés déscolarisés, et enfin, la tenue de la commission interministérielle sur la fixation des quotas d’entrée dans les écoles professionnelles, sont entre autres inscrits dans le processus des procédures du présent exercice.

Néanmoins quelques engagements ont été pris afin d’améliorer la qualité des produits et d'assurer notamment une insertion professionnelle et économique des jeunes. Principalement, la création d’un certain nombre d’infrastructures au cours de ce processus de refondation. Ainsi, il est prévu à terme la construction des lycées d’enseignement professionnel, des Centres d’éducation et formation/apprentissage, des écoles des métiers, notamment les garages écoles, les fermes écoles, et les maisons écoles. Outre les politiques sectorielles, plusieurs programmes ont été mis en place sur l’emploi, les Programmes d’appui au développement des emplois ruraux, etc.

D’autre part, au titre de la contribution du secteur privé national pour le développement de l’enseignement technique, professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, après avoir circonscrit le contexte, l’Union nationale des opérateurs économiques du Congo s’engage à développer un partenariat avec le ministère, notamment dans le cadre de la mise en œuvre des chantiers et de la promotion des CEFA.

Par ailleurs, en raison de l’utilité et de l’importance de certaines décisions prises lors de la 17e session et qui restent jusqu’alors actuelles, en sus des résolutions et recommandations à reconduire, la résolution sur le changement de l’uniforme scolaire du sous-secteur de l’enseignement technique ; les recommandations sur la systématisation de la lutte contre les antivaleurs à l’école ; sur la relance de la commission paritaire ministère/confessions religieuses ; sur la mise en place de la commission relative à l’évaluation de la réforme du baccalauréat ; sur l’amélioration de la gouvernance et accroissement de l’implication des parties prenantes dans l’enseignement, la formation technique et professionnelle, etc.

Guillaume Ondzé