Enseignement technique et professionnel : de nouvelles machines pour le Lycée 5 février de Brazzaville

Lundi 28 Avril 2014 - 17:11

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Le gouvernement de la République vient d’offrir au Lycée technique industriel 5 février de Brazzaville du matériel flambant neuf, d’une valeur de 300 millions FCFA inscrits dans le budget d’investissement de l’État

 Composé de quatre fraiseuses, deux perceuses, une tour et une bétonnière, ces machines numériques sont destinées à la formation des apprenants et permettront désormais aux élèves des séries industrielles de lier la théorie à la pratique.

Le secrétaire permanent de la cellule de gestion des marchés publics du ministère de l’Enseignement technique, professionnel, de la Formation qualifiante et de l’Emploi, Marien Mobondzo Edzongo, a officiellement remis ce don au proviseur du Lycée technique 5 Février, Victor Ngassué, le 28 avril à Brazzaville. Ce matériel, à entendre le représentant du ministère, vient mettre fin aux tracasseries que vivaient les apprenants de ce lycée. En effet, pour faire des cours pratiques, il fallait se rendre au Lycée technique industriel 1er Mai, et parcourir ainsi plusieurs kilomètres.

Marien Mobondzo Edzongo a également informé que cette dotation s’inscrit aussi dans le cadre de la concrétisation de l’année 2014, décrétée par le président de la République comme Année de l’Éducation. Il a ajouté que d’autres livraisons d’équipements suivront très prochainement, à savoir le Collège d’enseignement technique (CET) de Mpouya, dans le département des Plateaux, l’Institut Thomas Sankara à Pointe-Noire, le CET de Boundji dans la Cuvette et à Mindouli dans le Pool.

« En dehors de cette livraison, il y a également de nouvelles salles de classes qui sont en train d’être construites dans cet établissement. Le but est de réhabiliter tous nos plateaux techniques afin d’offrir à nos apprenants un environnement idéal d’apprentissage », a déclaré le représentant du ministre.

Avec ces nouvelles machines, le Lycée technique industriel 5 Février pourra désormais fabriquer des pièces de rechange de véhicules. Le proviseur a souhaité que sa tutelle pense également à la formation des formateurs. Car, a-t-il poursuivi, ce passage de la version manuelle à la version numérique ne connaîtra le succès que si les enseignants sont bien formés à utiliser ce matériel de haute gamme. « Il faut un recyclage pour mes enseignants afin qu’ils forment mieux à leur tour nos élèves », a-t-il souhaité.     

Tiras Andang

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : De nouvelles machines dans l'atelier. Photo 2 : Les officiels devant une machine en essai.