Enseignement technique et professionnel : le ministère lance un projet de numérisation

Mardi 23 Mai 2017 - 19:15

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Le ministre de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, a lancé le 23 mai à Brazzaville, le projet de numérisation de ce sous-secteur de l’éducation nationale

Le projet « Numérisation » du ministère de l’Enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi vise, entre autres, à fluidifier automatiquement les données de ce sous-secteur. Selon le coordonnateur du projet, Alain Didier Ndalla, cette initiative est la bienvenue pour un ministère dont l’organisation interne, en termes de circulation de l’information, est pratiquement manuelle. « La numérisation va consister à automatiser, à fluidifier ces informations en utilisant des outils numériques. Cela suppose l'interconnexion ; l'installation des réseaux sans files, des réseaux métropolitains comme la fibre optique ; l'utilisation des satellites pour transporter l’information d’un lieu à un autre. Ce sont ces infrastructures qui existent déjà que nous allons utiliser », a-t-il expliqué, précisant que le projet permettra également un accès des citoyens à l’information auprès de l’administration numérique.

Présidant la cérémonie, le ministre de tutelle a indiqué que le lancement du projet Numérisation de l’enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi, est une exigence de la modernité. Car, l’axe 5 de la « Marche vers le développement », décline la volonté d’arrimer le Congo au développement de l’économie numérique. Pour concrétiser cette vision, a rappelé Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, le gouvernement a lancé la Grande école du numérique, puis pris le 26 octobre 2016, l’arrêté n°9981 qui met en place le projet « Numérisation » de son ministère.

« Dans les prochains mois, grâce à ce projet, nous allons relever les défis de la bonne gouvernance ; de l’efficacité, la qualité et la sécurisation de nos données. L’enseignement technique et professionnel, de la formation qualifiante et de l’emploi sera le premier pilier qui aura besoin d’une modernisation par l’implémentation progressive des systèmes d’information, capables d’assurer une meilleure circulation de l’information et un accès à des données fiables », a-t-il assuré, précisant qu’il s’agit d’un projet du gouvernement.

S’agissant du deuxième pilier du projet, le ministre a cité la Gestion axée sur les résultats afin, dit-il, de contribuer à une meilleure reddition des comptes. Mais, pour y arriver, des outils numériques appropriés devraient être utilisés pour traiter, valider et publier tous les indicateurs de performance. Le troisième et dernier pilier de cette démarche est le management des systèmes d’information qui devra, d’après Antoine Thomas Nicéphore Fylla Saint Eudes, regrouper l’ensemble des connaissances des techniques et des outils qui assureront la gestion des données ainsi que leur sécurité. « Pour que ce projet se matérialise, nous allons rendre compte des attentes et des besoins de nos chefs d’établissement, de nos professeurs et de tous nos cadres qui transmettent à nos élèves leurs compétences et la culture qui leur sont nécessaires pour s’émanciper pleinement », a-t-il conclu.  

Parfait Wilfried Douniama

Légendes et crédits photo : 

une vue des participants ; crédit photo Adiac

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