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Jeudi 21 Février 2019 - 19:40

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Comment une start-up ou une PME sans moyens financiers raisonnables peut-elle se payer les services d’un avocat ? La réponse est connue dans la plupart des cas en Afrique. Les entrepreneurs privilégient souvent la débrouillardise en parcourant le web à la recherche de modèles gratuits. Pourtant, le risque c’est d’utiliser des documents juridiques inadaptés qui peuvent parfois mettre en péril l’activité.

Face à ce constat, de nouveaux acteurs ont fait le choix de démocratiser l’information juridique et d’assister ces entrepreneurs isolés, grâce aux nouvelles technologies. Rédiger les statuts de son entreprise ou son pacte d’actionnaires en ligne est désormais possible. C’est cette automatisation du service juridique qu’on appelle la legaltech.

Qu’elle soit désormais au cœur de la transformation du marché du droit et du monde des affaires, la legaltech ne fait pas encore partout l’unanimité. Certains avocats craignent que leur part de marché soit égratignée. Le concept serait même accusé de mener une concurrence déloyale contre la profession d’avocat.

Sur le continent africain, en revanche, les facteurs semblent réunis pour favoriser l’essor des nouvelles technologies au service du droit. Apparue d’abord en Afrique anglophone, la legaltech germe également dans cette région. Des initiatives sont au premier plan pour défendre le développement de l’entrepreneuriat, à l’image des projets du Congo business network, un réseau international des professionnels et des entrepreneurs congolais dont la mission est de connecter la diaspora au monde des affaires en Afrique grâce à la legaltech.

Les Dépêches du Bassin du Congo

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