Environnement : le gouvernement invite à une bonne gestion des zones humides

Mercredi 1 Février 2017 - 18:30

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Le monde entier célèbre le 2 février de chaque année la Journée des zones humides. A cette occasion, la ministre de l’Economie forestière, du développement durable et de l’environnement, Rosalie Matondo, a insisté sur l’utilisation rationnelle de cet écosystème.

« Bien gérées, les zones humides peuvent renforcer la résilience des communautés et les aider à se préparer aux catastrophes, à résister et à rebondir pour être plus fortes qu’avant », a déclaré mercredi la ministre de l’Environnement, Rosalie Matondo dans un message.

Les zones humides sont des espaces couverts d’eau, soit temporairement, soit en permanence. Il en existe trois types : les zones à mangroves, les cours d’eau et plaines d’inondation et de tourbières. « Elles sont notre ligne de défense naturelle contre les catastrophes naturelles et peuvent atténuer les dommages causés par celles-ci », a estimé la ministre de l’Environnement.

Cette journée a été instaurée en 1971 à Ramsar (Iran) pour conserver et utiliser rationnellement les zones humides et leurs ressources. Le thème retenu pour cette 46e édition de la Journée mondiale : « les zones humides pour la prévention des risques de catastrophes ».

Le Congo a déjà inscrit 13 sites sur la liste Ramsar dite d’importance internationale pour une superficie globale de 13,758,741 hectares, soit 40,6% de la superficie nationale. Il s’agit entre autres des sites des Rapides Congo- Djoué ; de la lagune de Loubetsi-Nyanga ; la lagune de Conkouati-Douli et du site des grands affluents de la zone de Mossaka-Loukolela.

Le Congo qui, ayant adhéré à la convention de Ramsar en juin 1998, souligne le gouvernement, a exprimé son engagement à œuvrer pour la conservation et l’utilisation rationnelle des zones humides et de leurs ressources. 

« Nous saisissons cette occasion pour interpeller les agriculteurs, les pêcheurs, les industriels, les ONG et d’autres acteurs pour qu’ils s’impliquent véritablement à relever les défis d’une bonne gestion de nos zones humides en les épargnant de toutes perturbations », a appelé Rosalie Matondo.     

A l’intérieur du pays, les zones humides agissent comme des éponges naturelles, absorbant et stockant les eaux de pluie excédentaires et limitant les crues. En saison sèche, les zones humides libèrent l’eau stockée, retardent le déclenchement des sécheresses et réduisent les pénuries d’eau.

Fiacre Kombo

Légendes et crédits photo : 

Rosalie Matondo

Notification: 

Non