Environnement : validation de la version révisée du programme de réduction des émissions de gaz

L’atelier national de validation de la version révisée de la note d’idées du programme de réduction des émissions de gaz (ER-PIN) pour les districts du Plateau et de Maindombe s'est tenu, le 21 février, à Kinshasa. Il a été marqué par la présence des délégués du gouvernement central, du gouvernement provincial du Bandundu, des ONG locales, nationales et internationales, du secteur privé et des partenaires au développement.

L’objectif était de valider ce document (ER-PIN) contenant des réponses aux préoccupations des membres du 7^e comité des participants (CCP) au fonds carbone du Fonds de partenariat de carbone forestier (CP/FCPF), en tenant compte du cadre méthodologique du FCPF. Après présentation de grandes lignes du draft final de l’ER-PIN contenant les améliorations déjà apportées, les participants ont donné leurs avis et considération pour permettre au responsable du projet de consolider les commentaires des parties prenantes et mettre à jour la feuille de route produite à Mbankana, à l’est de Kinshasa.

À la fin, les participants ont validé la version améliorée de l’ER-PIN qui sera ensuite transmis au ministre de l’Environnement et conservation de la nature pour validation en conseil des ministres, avant sa présentation officielle à l’équipe de facilitation du Fonds de partenariat de carbone forestier au sein de la Banque mondiale pour soumission au fonds carbone/ FCPF lors de la neuvième session qui se tiendra au mois d’avril. Aussi ont-ils produit un modèle du programme provincial d’un développement ‘‘vert’’ qui fournit des alternatives et récompense les performances en vue de relever le défi du changement climatique, de la réduction de la pauvreté, de la gestion durable, de la conservation des ressources naturelles et de la protection de la biodiversité.

Pour le ministre de l’Environnement, conservation de la nature et tourisme, Bavon N’sa Mputu, ces assises visent à donner des réponses aux préoccupations que le comité des participants au Fonds carbone avaient exprimé lors de la première soumission intervenue en juin 2013. Profitant de l’occasion, le numéro  un de l’environnement a précisé qu’il s’agit d’un programme de grande envergure qui couvre une superficie de 12 millions d’hectares dont 8 millions de forêts primaires. L’objectif est de réduire la pression anthropique sur les ressources forestières d’une zone située à la lisière de la ville de Kinshasa (200 km de route), une mégapole de plus de dix millions d’habitants qui ont de gros besoins en nourriture, en énergie de bois et en bois d’œuvre. Au regard de cette responsabilité, le ministre soutient que la RDC doit  être la première Nation de ce continent à accéder au deuxième fonds du FCPF par l’admission de son ER-PIN (Programme de réduction des émissions de gaz) dans son « pipeline » au mois d’avril prochain.