Épidémie d'Ébola : deux nouveaux cas suspects signalés à Wangata

Mardi 22 Mai 2018 - 13:45

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Les deux cas dans la zone de santé située dans la ville de Mbandaka ont été notifiés à la date du 21 mai.

 

 

 

 

Selon la situation épidémiologique de la maladie publiée par le ministère de la Santé publique, au total cinquante et un cas de fièvre hémorragique ont été signalés dans la région, dont vingt-huit confirmés, vingt et un probables et deux suspects. Sept nouveaux cas ont été  confirmés à Iboko et il a été aussi rapporté le décès d’un cas confirmé à  Wangata, dans la ville de Mbandaka, chef-lieu de la province de l'Équateur.

Toujours à Wangata, l’on apprend  que les autorités sanitaires  viennent de localiser une patiente qui s’était évadée de l'hôpital, le 19 mai. D’après le Dr Pierre Formenty, coordonnateur OMS pour la lutte contre Ébola à Mbandaka, cité par Actualité.cd, la malade a été localisée et pourra être retrouvée ce 22 mai. Elle s’est enfuie de l’hôpital alors qu’elle était sous observation pour confirmer ou non un nouveau cas d’Ébola. À en croire les explications du Dr Pierre Formenty, cette malade s’était enfuie pendant qu'elle présentait des signes de guérison. «On devrait la tester pour vérifier son statut par rapport à Ébola qu’on pense que c’était négatif, mais elle s’est échappée. On l’a localisée. Normalement, aujourd’hui on devrait la trouver. Les risques sont vraiment très bas par rapport à cette personne », a confié le médecin.

De son côté, le ministre de la Santé publique a appelé les malades à être conscients de la gravité de l’épidémie d’Ébola, soulignant  que l’hôpital n’était pas une prison. « On prend toutes les mesures pour soigner les malades mais je crois qu'ils doivent être également conscients et responsables. Il faut être préparé. Nous prenons toutes les mesures mais l’hôpital n’est pas une prison », a assuré le Dr Oly Ilunga.

Depuis la déclaration officielle de la maladie à virus d’Ébola, le gouvernement, avec l’appui de ses partenaires, a mis en œuvre toute une batterie d’interventions pour réduire ou arrêter sa propagation. C’est dans ce cadre qu’il a été lancé, le 21 mai, une campagne de vaccination contre cette maladie à Mbandaka par le ministre de la Santé publique, le Dr Oly Ilunga Kalenga. Il a rappelé que la valeur qui porte toute la réponse à l’épidémie d’Ébola est le patriotisme qui commence par l’amour du prochain. C’est au nom de cet amour pour la communauté, a-t-il déclaré, que chaque habitant doit s’investir dans la riposte et jouer son rôle pour arrêter la propagation du virus en respectant les mesures d’hygiène individuelle et collective, et si nécessaire en participant volontairement à la campagne de vaccination.

Le ministre a aussi rappelé le rôle combien important « des relais communautaires qui doivent participer activement à la sensibilisation de la population mais aussi au suivi des contacts des cas confirmés d’Ébola qui constitue le pilier de la riposte gouvernementale ». La vaccination contre Ébola concerne les prestataires de soins qui ont été directement exposés aux cas confirmés de la maladie, les personnes qui ont été en contact avec les malades et les contacts de contacts.

Blandine Lusimana

Légendes et crédits photo : 

Un centre de traitement des patients atteints du virus d'Ébola

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