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Espoir

Samedi 30 Mai 2015 - 13:30

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Il est vrai que les pays producteurs de pétrole, notamment dans le Golfe de Guinée, connaissent des moments difficiles du fait de l’effondrement des cours de l’or noir sur les marchés mondiaux. Mais cette crise n’est que temporaire et si l’on en croit des spécialistes rencontrés récemment, les cours devraient se stabiliser assez rapidement dans une moyenne estimée à 85-95 dollars par baril au lieu de 50-60 comme aujourd’hui.

S’il en est ainsi, c’est que trois facteurs se conjuguent dont aucun ne serait à lui seul déterminant, mais dont l’addition aura à coup sûr et à brève échéance un effet positif sur nos économies :

° Le premier de ces facteurs est la demande sans cesse croissante des pays émergents dont le développement industriel rapide nécessite un approvisionnement en hydrocarbures adapté aux besoins présents et à venir.

° Le deuxième facteur est la déstabilisation des régions – le Moyen Orient et le Golfe Persique notamment – qui fournissaient jusqu’à présent la majeure partie du pétrole et du gaz consommés par les grandes nations industrielles.

° Le troisième facteur est la relance de l’économie dans les pays riches, en Europe tout particulièrement, qui engendrera très vite une augmentation significative de leur consommation d’énergie.

Tout ceci pour dire que les pays comme le Congo, qui sont aujourd’hui durement frappés par l’effondrement des cours du brut, ne doivent pas sombrer dans le pessimisme. S’il est vrai qu’ils font face à une diminution drastique de leurs recettes publiques, il l’est tout autant que cette crise ne s’installera pas dans la durée et qu’à échéance de quelques mois ils retrouveront leurs recettes d’antan.

Faut-il pour cela ralentir le rythme des réformes engagées par l’État afin de réduire les dépenses publiques ? Évidemment non. Mais les difficultés présentes ne doivent pas nous conduire à broyer du noir, à sombrer  dans le pessimisme, à douter de notre avenir. L’aventure que nous vivons depuis dix ans est loin d’être achevée.

Les Dépêches de Brazzaville

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