Évènement : la rencontre de conteurs et griots signe son retour sur la scène

Mardi 12 Décembre 2017 - 19:17

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Relancées avec leur quinzième édition, les retrouvailles offrent une diversité de spectacles dont le fameux Ali 74- Le Combat du siècle de Nicolas Bonneau qui le sort de son contexte traditionnel.

L’affiche du Festival de Rencontres de conteurs et des griots Le Festival qui aura manqué à son public cinq années durant revient en grande pompe avec une affiche bien garnie. C’est avec le concours de l’Institut français de Kinshasa (IF) que la Cie Tam Tam assure la relance de la Rencontre des conteurs et des griots (RCG) en proposant, du 12 au 15 septembre à la Halle de la Gombe, une programmation faite de nombreux spectacles pour tous les âges sans compter celui offert en prélude au Centre Wallonie-Bruxelles par Allassane Sidibé, la soirée de lundi.

Marathon du conte, slam et musique s’invitent à ce rendez-vous dédié aux arts de la parole. Présenté comme la cerise sur le gâteau, le spectacle Ali 74 – Le combat du siècle de la Cie La Volige de France est à l’affiche sous la Grande Halle le  14 décembre à 19h. Entre les images d’archives et les images du combat, Nicolas Bonneau va faire une narration d’un voyage au Congo. Son récit porte, on l’aura deviné, sur le fameux Combat du siècle présenté sous la forme originale d’un ciné-récit-concert, fait savoir la Halle de la Gombe.

Pour ce qui est du reste de la programmation qui n’est pas moins attrayante, la Cie Tama-Tam a réservé la primeur de ses spectacles au jeune public le 12 décembre en matinée. C’est ainsi le ton a été donné sous la Petite Halle de l’IF autour de Kandala l’enfant terrible et La Gourmandise d’Antoine entre 10h et 13h. Quant à l’ouverture officielle de l’évènement, elle s’est opérée de façon inhabituelle par un marathon du conte qu’a lancé le conteur de la veille, en l’occurrence Allassane Sidibé. À la différence des spectacles présentés en matinée, ce show collectif a connu la participation de quatre artistes. En effet, selon le concept du marathon, les conteurs devraient se succéder sur la scène de la Grande Halle pour une prestation de vingt minutes. Ainsi, il était prévu qu’au Togolais succède les trois Congolais Hortense Mapera enchaîne avec son conte à la suite d’Allassane, suivi de Michel Mukulayana Malu et que S Konde Sunda Masampu Ngonde achève la course. Cette soirée d’ouverture devrait se conclure par un cocktail musical servi par le guitariste-chanteur Moli.

Les Congo, le Cameroun et la France

Comme pour la journée de mardi, celle de ce 13 décembre débutera avec des spectacles destinés au public scolaire. Les élèves attendus encore une fois sous la Petite Halle y découvriront La calebasse magique d’Opinion Théâtre ainsi que La Gourmandise d’Antoine que la Compagnie Tam-Tam s’offrira le plaisir de conter une seconde fois pour les hôtes du jour.

Et, en soirée, c’est à partir de 18h que la Petite Halle, cette fois, accueillera le second marathon du conte. Les amateurs de conte auront droit à l’affiche la plus hétéroclite du Festival, trois pays différents sont attendus sur les planches ce mercredi soir. Outre les quatre marathoniens, à savoir Nestor Doko du Congo-Brazzaville, Sonville Monkwe, Shardy Mumbu et Camille Milabyo de RDC, qui passeront en premier, il est annoncé le spectacle du comédien Camerounais Nana Ardo en bonus.

La journée du 14 décembre qui s’achèvera avec la Cie La Volige de France débutera comme les deux précédentes, avec des spectacles pour jeune public à l’intention des écoles autour de La calebasse magique et de Kandala l’enfant terrible. Par ailleurs, le 15 décembre, le jour de clôture, la jeunesse attendue en matinée découvrira La calebasse magique et La Gourmandise d’Antoine. Et c’est entre slam et musique que le rideau va tomber sur la RCG. En effet, pour clore en beauté, c’est à partir de 19h que se produiront des artistes locaux qui mêlent musique et poésie. La Grande Halle accueillera donc Orakle Ngoy, Huguembo, Micromega le Verbivore et Peter Komondua.

Rappelons qu’en marge des spectacles offerts en matinée et en soirée se tiennent depuis mardi trois ateliers. Organisés dans le but de mieux outiller les conteurs programmés dans le festival mais aussi ouverts à d’autres du pays, question de leur permettre, signale-t-on, « d’améliorer leurs connaissances et leur technique de cet art passionnant et délicat ». Lesdits ateliers porteront sur un « travail autour de la voix, sur l’écriture du conte contemporain mais aussi sur une formation technique », apprend-on.

Nioni Masela

Légendes et crédits photo : 

L’affiche du Festival

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