Faune sauvage : des aires de chasse communautaire en création dans la Sangha et la Lékoumou

Mardi 25 Novembre 2014 - 14:30

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Pour assurer la mise en œuvre effective de ce projet, l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (FAO), en collaboration avec le Projet «Viande de brousse», ont organisé le week-end dernier, un atelier spécial pour étudier les modalités de sa mise en œuvre effective.

Après plusieurs études de terrain, réalisées par les spécialistes des aires protégées, le projet Viande de brousse a pu localiser deux sites pilotes devant abriter ces espaces de chasse communautaires. Le premier site a été identifié à Lihouesso, un village situé dans le département de la Sangha, au nord du pays, et le second à Ingolo 1, dans la Lékoumou, dans la partie sud.

Selon les termes du projet, tous les produits (fauniques, ligneux et non ligneux) issus de ces zones de chasse communautaire,  seront gérés exclusivement par les communautés villageoises elles-mêmes. Et, l’argent généré par la gestion de ces zones de chasse leur permettra de subvenir à leurs besoins et aussi d’améliorer leurs conditions de vie.

 «Ce projet s’exécute avec un objectif principal : celui de vouloir créer à terme, des aires de chasse communautaires, des aires protégées à vocation de chasse. La particularité dans ce projet est que ces aires protégées seront  gérées par les communautés locales elles-mêmes. Tous les revenus qui pourront être générés par ces aires protégées, reviennent directement à la communauté », a précisé le coordonnateur national du projet Viande de Brousse, Bakandza Paco, qui a coordonné les travaux.

Ce projet s’exécute dans le cadre de la mise en application de la loi 37-2008 du 28 novembre 2008, fixant les fondamentaux, ainsi que les conditions générales de conservation et de gestion durables de la faune, des habitants et des écosystèmes dont dépendent ladite faune. L’article 2 de ladite loi stipule en conséquence, entre autres que les populations, les collectivités territoriales, les opérateurs privés, les associations et les organisations non-gouvernementales, compétentes, contribuent à la gestion durable de la faune.

Firmin Oyé