Femmes journalistes : clin d’œil aux chevalières de la plume des Dépêches de Brazzaville

Samedi 10 Mars 2018 - 10:55

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

À l’occasion de la journée internationale des droits de la femme célébrée le 8 mars, nous faisons un clin d’œil aux braves dames de la rédaction des Dépêches de Brazzaville qui, malgré les contraintes professionnelles, n’ont jamais courbé l’échine.

Les femmes journalistes des Dépêches de Brazzaville sont au nombre de sept, dont six journalistes et une secrétaire des rédactions. Aux côtés de leurs confrères masculins, elles font valoir leur expertise, savoir-faire et talent.  Il s’agit d'Yvette Reine Nzaba et Josiane Mambou Loukoula qui, respectivement depuis 9 ans et 5 ans, en collaboration avec leur confrère, animent le service international. Il y a également Lopelle Mboussa Gassia qui marque son empreinte entre deux hommes au service économie, mais aussi Lydie Gisèle Oko entourée de ses trois confrères en société, Rosalie Bindika et Gankama Emilia, dont les plumes louent les initiatives culturelles, puis Ibara Clotilde, la seule femme secrétaire des rédactions au sein d’une équipe à prédominance masculine.

Ces femmes constituent un bassin de main-d'œuvre potentielle qui contribue au bon fonctionnement des différents services de la rédaction de cet organe de presse. La mixité qu’elles incarnent favorise sous l’angle de l'égalité professionnelle l'ouverture à la diversité. Le journalisme est un métier passionnant et prenant. Les horaires de travail ne sont pas figés. Les missions de longues durées font partie du job. Si pour les femmes célibataires, cela peut être moins contraignant, il n’en est pas de même pour celles qui sont mariées. La conciliation entre la vie de couple et la vie  professionnelle n’est pas toujours évidente.

Que ce soit en Afrique ou sous d’autres cieux, ces femmes, tout comme leurs collègues masculins, sont parfois victimes d'intimidations, de menaces, d'agressions voire d'assassinat. Parce qu’elles sont des femmes, les pressions prennent parfois des formes spécifiques, basées sur le genre. Malgré cela, leur volonté demeure intacte et pousse d’autres femmes à embrasser le métier.

Il faut de la volonté et de la foi et souvent du sacrifice de la part de ces dernières pour se faire une place dans le milieu, ces braves dames en ont . Même si elles demeurent toujours aussi peu présentes dans les médias, aujourd’hui les femmes occupent de plus en plus des postes de responsabilité, que ce soit à la presse écrite, à la radio ou à la télévision.

 

 

 

 

 

 

 

Durly Emilia Gankama

Notification: 

Non