Fespam : Gervais Hugues Ondaye informe les artistes des différentes activités

Mercredi 15 Février 2017 - 18:45

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Dans quatre mois et vingt et un jour sera donné le top des activités du Fespam, plusieurs artistes ont été informés mercredi 15 février à Brazzaville des différentes réformes de la 11è édition du Festival panafricain de musique (Fespam) qui aura lieu du 8 au 15 juillet sur le thème « Musique et environnement en Afrique et dans la diaspora ».

Le commissaire général du Fespam, Gervais Hugues Ondaye a fait un rappel historique de ce festival, l'état des  missions menées ainsi que l’état des lieux avant d'indiquer quelques projets en cours et des activités prévues pour la future édition.

Pour ce qui est de l’état des lieux, des différents sites ont été choisis pour abriter les spectacles de jour et de nuit, entre autres, le  Centre de  conférence internationale de kintelé pour la cérémonie d’ouverture ; le stade Alphonse-kitombo à Madibou ; l’echangeur entrée viaduc à Talangaï ;  le stade Gothia à Mfilou. Pour les sites de nuit :  l’avenue André-Grenard-Matsoua à Bacongo ; le stade Felix Eboué ;  l’esplanade de CNRTV ; l’Institut français du Congo (pour la musique de recherche) et le palais du Parlement. Pour sa promotion, l’artiste peut solliciter à se produire sur tous les sites s’il le désire, a précisé Hugues Ondaye.

Un code artistique a été mis en place, un document très important qui vient régler le problème de la sélection et du passage au Fespam, la catégorisation des artistes, la programmation et la rémunération des artistes. Ce document compte 4 pages.

Les catégories des artistes retenus  sont : les mégas stars, les stars ordinaires ; les professionnels confirmés et les amateurs. Tout artiste ou groupe artiste désireux de se produire au Fespam devra répondre aux critères suivants : être en activité ; avoir en actif une production discographique pour les professionnels et une maquette pour les amateurs ; produire un spectacle en live, en semi live et en playback ; produire un dossier de présentation, une fiche technique, un CD ; un DVD ; une photographie de scène, un plan de scène et un répertoire. « On ne peut pas programmer un groupe si on ne le connait pas. Nous avions la mission de vendre les groupes, c’est sur la base du dossier  que le tourneur va produire un groupe. Nous sommes les intermédiaires entre les artistes et les tourneurs », a dit le commissaire général. 

 Pour ce qui est du cachet, le Fespam paye les droits d’auteur en terme d’exécution des œuvres en public. « Si nous n'avons pas e répertoire, comment allons-nous savoir  si tel artiste à jouer tant de morceaux.  La clé de répartition s’applique sur le nombre des morceaux joués pendant le spectacle. Cela est à votre avantage. Les supports fournis sont conservés dans les archives du Fespam, presté sou pas, parce que nous allons loger tous ces dossiers dans  notre site ».

Le commissaire général a fait savoir qu’aucun artiste ne sera sélectionné deux fois de suite. « on ne peut pas fidéliser un public sur un standard donné, comment permettre aux jeunes artistes d’évoluer.  Au fespam on vient pour développer la carrière, laissant aussi la possibilité aux jeunes artistes d’évoluer.  Désormais un artiste ne jouera pas à deux édition de suite », a- t-il martelé.

Gervais Hugues Ondaye encourage les artistes à composer au moins une chanson liée au thème de l’édition, en utilisant un instrument traditionnel africain.  Un concours sera organisé par l’Union africaine à ce sujet.

Plusieurs activités seront menées notamment, le Symposium, le Musaf, l’exposition des instruments traditionnels de musique ; une journée hommage à papa Wemba en compagnie des sapeurs ; la cérémonie de décoration du Grand prix de la sagesse Bantoue.

Des projets en cours, il s’agit de :  la création d’un site web qui sera lancé à l’ouverture du Fespam. Ce site logera toutes les industries musicales de chaque pays. Il y a également la création d’une radio qui va uniquement faire passer la musique et l’économie de la musique et enfin, la formation sous-régionale des managers et des techniciens de son, ceci, en partenariat avec l’OIF ayant déjà fait parvenir sa contribution.  Chaque pays va envoyer un manager et un technicien de son, le congo a déjà déposé 30 dossiers, indique-t-on.

Rosalie Bindika

Légendes et crédits photo : 

Gervais Hugues Ondaye

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