Festival international du livre et des arts francophones : une première édition au goût vital de la littérature francophone

Samedi 1 Avril 2017 - 2:16

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Quatre jours durant, l’écrivain congolais Gabriel Okoundji, Makenzy Orcel, écrivain haïtien, Tidiane Ndiaye, historien, anthropologue, romancier franco-sénégalais, Lamia Barrada-Berça, écrivaine franco-marocaine, Hemley Boum, auteur franco-camerounaise et la comédienne Awa Sène Sarr ont animé avec passion diverses activés organisées du 28 au 1er avril, par l’Institut français du Congo, dans le cadre de la première édition du Festival international du livres et arts francophones (FILAF).

Le coup d’envoi est parti de l’Ambassadeur de France, Bertrand Cochery, le 28 mars dernier, devant quelque trois cents spectateurs passionnés de littérature venus suivre les conférences animées par ces renoms de la littérature francophone actuelle.

D’entrée de jeu, Gabriel Okoundji s’est posé la question de savoir s’il y a encore une culture congolaise ? En effet, lors de sa conférence intitulée « Cosmogonie(s), imaginaire(s) : y-a-t-il encore une culture congolaise ? », l’homme des lettres a évoqué les problématiques du rapport de l’identité de l’écrivain face à son pays d’origine, de la langue française comme véhicule littéraire en relation avec les langues parlées dans son enfance et de la nécessaire réappropriation du patrimoine culturel par l’écrivain pour comprendre ce qu’il est, d’où il vient et où il va.

Après Gabriel, Makenzy Orcel est monté au podium pour une seconde conférence axée sur un « Haïti au cœur, Haïti au cœur de l’écriture ? », avec comme questionnement le rôle de l’écrivain ancré dans son temps et dans les problématiques quotidiennes de la condition humaine.

Par une plume très imparable, raffermie par l’exigence de l’essayiste, Tidiane N’diaye et Hemley Bouma ont animé une belle conférence autour du thème « L'écrivain, l'historien et la mémoire collective : l'urgence de la parole ? »

Les conférences suivantes ont permis aux trois figures féminines de la manifestation de faire part de leurs opinions sures : « Les maquisards : Histoire et histoire(s) : Quelles frontières ? », pour Hemley Boum, « Écritures singulières : fragments et fabulations, jeux d’ombre et de lumière », pour Lamia Berrada-Berca, « Regards croisés : Femmes réelles, héroïnes romanesques », pour les deux, « Le Parcours d'une comédienne : des planches à Karaba la sorcière », Awa Sène Sarr.

Si le thème du festival s’intitulait « Écriture(s), histoire(s) et réel(s) ; quelles frontières ? », les rencontres ont dans un même sillage donné à voir des échangent sur des thématiques aussi diverses que actuelles les unes et les autres.  

Par ailleurs, le public s’est prêté au jeux des échanges avec les intervenants pour un éclairage plus précis des propos tenus, en ce qui concerne leur propre perception du Congo aujourd’hui.

La première édition du Filaf s’inscrit dans le Grand Tour 2017 qui regroupe, sous le patronage du président de la République française et de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, 100 événements culturels et patrimoniaux sélectionnés pour leur capacité à illustrer la diversité et la vitalité de la francophonie culturelle dans le monde.

 

Durly Emilia Gankama

Légendes et crédits photo : 

Photo1:Les intervenants lors d'une conférence Photo2:Les participants <img src="/sites/default/files/ifc2.jpg" width="634" height="396" alt="" />regard fixé sur les intervenants

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