Fête des femmes : l’ONG Sodios exhorte les femmes à connaître leurs droits

Lundi 9 Mars 2020 - 20:33

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Une conférence-débat a été organisée, le 8 mars, par l’ONG Sodios en la paroisse Saint-Pierre-Apôtre de Pointe-Noire à l’occasion de la célébration de la journée internationale des femmes.

Officialisée depuis 1977 par les Nations unies, la journée marque l’éveil des femmes longtemps marginalisées et incapables de faire prévaloir leurs droits dans la société. C’est aussi une occasion propice pour les femmes de jeter un regard rétrospectif sur leurs conditions et entrevoir des approches de solutions pour une meilleure considération.

 «La conscientisation des femmes sur leurs droits et devoirs» a  été le thème de cette causerie-débat qui a réuni plusieurs femmes: jeunes Elles ont été sensibiliseées à la connaissance de leurs droits. «Une femme qui connaît ses droits se défend mieux contre les abus de toutes sortes. Elle est capable de se prendre en charge et personne ne marchera sur elle », a dit Bernadette Bephangayahou, présidente de l’ONG Sodios (Solidarité, disponibilité des œuvres sociales, aide et entraide), ajoutant que la conscientisation amène au changement. Un avis partagé par Louise Fouka, trésorière de Sodios, qui dans son adresse a dit que la femme dispose de plusieurs droits tels le droit au mariage, le droit à l’éducation, le droit à la santé, le droit au travail, le droit à l’autonomisation, etc. «Une femme autonome contribue au bien-être de la société et au développement économique », a-t-elle pursuivi.

 La femme a des devoirs en couple mais, dans la société, elle a la première éducatrice des enfants.  De son côté, la présidente du foyer féminin à la paroisse Saint-Pierre- Apôtre a exhorté les femmes à ne pas se laisser morfondre dans les situations de veuvage. Au contraire, la femme veuve doit faire prévaloir ses droits et devoirs en se faisant aider par ses congénères le cas échéant. «Ce n’est pas par l’immobilisme, la mendicité ou la paresse que la femme s’occupera de ses enfants mais plutôt en travaillant ou en s’autonomisant », a-t-elle souligné.  De nombreuses femmes ont fait des témoignages sur des situations vécues en société et en famille. Par leur abnégation et leur engagement, elles se sont tirées d’affaire au prix de mille efforts. Ces exemples, ont-elles dits, doivent faire école chez les autres femmes encore amorphes, incapables de se défendre. L’Association des femmes juristes du Congo, partenaire de l’ONG Sodios et des autres institutions de défense des droits de la femme ont toujours accompagné les femmes victimes d’abus divers, ont rassuré les orateurs.  

Hervé Brice Mampouya

Légendes et crédits photo : 

La tribune de la conférence-débat Crédit photo"Adiac"

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