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Fête nationale

Lundi 18 Juillet 2016 - 15:15

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Alors que la préparation de la fête nationale entre dans sa phase terminale et que, très clairement, nos plus hautes autorités œuvrent pour qu'elle soit plus belle encore que les précédentes il n'est pas interdit de rêver.

À ceci, par exemple, qui projetterait de notre pays l’image d’une démocratie apaisée et mettrait un terme à la campagne de désinformation dont nous sommes l'objet depuis des mois, sinon même des années : la participation aux cérémonies qui marqueront l'année 2016 de toutes les forces composant l'échiquier politique congolais, y compris celles qui se réclament de l'opposition.

La page du renouvellement de nos institutions étant tournée, les formations qui composent cette opposition ont, si l'on réfléchit bien, tout intérêt à célébrer la fête du 15 août aux côtés du président de la République, de son Premier ministre, des membres du gouvernement, des députés et des sénateurs, des élus locaux, des diplomates étrangers en poste à Brazzaville, des acteurs économiques, de la société civile. Alors, effectivement, elles démontreraient sans discussion possible qu'elles entendent tenir leur place, toute leur place, et jouer leur rôle, tout leur rôle, dans la vie démocratique de notre pays. Alors, aussi, elles retrouveraient la légitimité qu'elles ont perdue en refusant, pour nombre d'entre elles, de participer au débat institutionnel dont nous venons de vivre les différentes étapes.

L'idée lancée ici n'a rien de révolutionnaire. Partout dans le monde et sous toutes les latitudes, le temps de la Fête nationale s'impose comme un moment privilégié durant lequel les divergences de vue, les oppositions partisanes, les rancunes politiques sont mises en sourdine. L'unité de la nation l'emporte, en ce moment très particulier, sur les ambitions personnelles qui sont toujours sources de division et les citoyens ont le sentiment d'appartenir à une même famille. Sans rien abdiquer de leurs convictions, les partisans et les adversaires du pouvoir communient dans la même célébration du temps décisif où leur nation se constitua.

Le temps est venu, nous semble-t-il, de montrer à la face du monde qu'au-delà de la politique la nation congolaise demeure plus que jamais unie sur l'essentiel.

Les Dépêches de Brazzaville

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