Fibre optique : vers la construction de l’infrastructure souterraine

Le ministre des Postes et télécommunications, Thierry Moungalla, l’a indiqué au terme d’une séance de travail avec la Banque mondiale (BM) sanctionnant la revue à mi-parcours du projet CAB. Cette infrastructure est complémentaire à celle actuellement déployée par le ministère de l’Aménagement du territoire et de la délégation des Grands travaux entre Pointe-Noire et Brazzaville. Contrairement à la fibre nationale qui est aérienne, celle du Cab sera souterraine. Elle devra connecter le Congo aux pays voisins en commençant par le Gabon. Les deux pays devraient harmoniser leur agenda pour la pose de la première pierre, marquant le début des travaux courant 2015. « Nous sommes rentrés dans la phase finale du choix de l’opérateur qui va construire l’infrastructure de la fibre et ensuite nous irons vers la pose de la première pierre. Une fois qu’on aura fait avancer cet aspect essentiel du projet CAB, on va probablement faire des propositions pour déployer la fibre », a expliqué le ministre.

Cependant, la question sur la gestion de la fibre optique reste en suspens. Deux fibres se présentent : celle du cab et la nationale. L’État devra décider dans les prochaines semaines de la mise en place d’un cadre de gestion qui va intégrer la création d’une structure propriétaire de la fibre. La structure attendue devra procéder à un mode d’exploitation de la fibre permettant aux usagers de toucher du doigt la fibre. « Cette infrastructure appartiendra à l’État à travers la création d’une société de patrimoine qui va avoir la propriété de ces infrastructures. Le principe de la gestion de la maintenance et de la commercialisation de cette infrastructure sera confié par cette société de patrimoine national à une structure dans un partenariat public privé qui reste à définir », a indiqué Jérôme Bezima, chargé du projet CAB à la BM.  

Par ailleurs, le projet est jugé satisfaisant en termes de réalisations et de décaissement. Aussi, la BM  entrevoit les prochaines étapes du projet à partir de l’année prochaine. Elle les définit à travers un réseau complétement connecté entre Pointe-Noire et Brazzaville et Mbinda, et une interconnexion avec le Gabon et aussi la République démocratique du Congo et l’Angola. « (…) procéder à des investissements pour pouvoir supporter les projets I-gouvernement de la cyber stratégie du gouvernement et enfin accompagner le gouvernement dans la numérisation pour le passage de l’analogie au numérique ».