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Jeudi 23 Février 2017 - 12:45

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Alors que s’approchent à grands pas les deux scrutins qui achèveront de concrétiser la mise en place des institutions de la Nouvelle République, à savoir les élections législatives et sénatoriales, n’est-il pas temps de mettre un terme à la cavale de celui qui se fait appeler « Pasteur Ntoumi », à savoir Frédéric Bintsamou ?

Cette question, personne ne la pose publiquement afin, semble-t-il, d’éviter de lancer un débat public qui pourrait vite devenir houleux, mais tout le monde l’a en tête et tout le monde souhaite qu’elle reçoive une réponse rapide des autorités de l’Etat. Il suffit, pour s’en convaincre, d’écouter ce qui se dit dans la rue, sur les marchés, dans les couloirs des administrations, dans les bars, bref partout où les citoyens se retrouvent pour échanger. Et c’est pourquoi nous la posons ici de façon claire.

Il est bien évident que le peuple congolais ne peut tolérer que sur une petite partie de son vaste territoire s’installe durablement une zone de non-droit dans laquelle des hommes en armes circuleraient librement, feraient régner impunément la terreur dans les villages, perturberaient les communications entre le sud et le nord du pays, impacteraient durement l’économie nationale, bref freineraient le puissant mouvement qui pousse le Congo, notre Congo, sur la voie de l’émergence.

Les technologies modernes mises à la disposition des forces de l’ordre pour surveiller et intervenir si nécessaire sur le terrain sont largement suffisantes aujourd’hui pour ramener la paix partout où elle est menacée. Ceci est d’autant plus vrai que la zone dans laquelle agissent les « ninjas Nsiloulous » n’est pas une zone urbaine, donc difficile à protéger, mais une zone rurale, relativement peu peuplée, où les mouvements peuvent être aisément repérés.

Personne, absolument personne ne peut imaginer aujourd’hui que des électeurs et des électrices soient privés de leur droit de vote dans quelques semaines parce que quelques bandes armées occupent le terrain. Et c’est pourquoi il est temps de mettre un terme définitif aux dérives qui perturbent profondément la vie dans la partie du département du Pool que gangrène depuis des mois le fanatisme.

Les Dépêches de Brazzaville

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