Foire nationale du cinéma et des métiers de la télévision : la première édition prévue en septembre

Jeudi 30 Juillet 2020 - 16:00

Abonnez-vous

  • Augmenter
  • Normal

Current Size: 100%

Version imprimable

Les membres du groupe de réflexion de la foire nationale du cinéma et des métiers de la télévision se sont réunis, le 29 juillet à Brazzaville, pour un échange d’expériences avant la tenue de la première édition prévue les 9, 10 et 11 septembre prochains.

Cette foire est une initiative congolaise portée sur la création et la diversification utile des circuits audiovisuels nationaux en milieu professionnel. Elle se veut un espace de rencontre des professionnels qui soit caractérisé par des échanges, des expositions, la commercialisation et la découverte des créations.

Les membres du groupe de réflexion pensent que les industries comme la télévision, le show-rire, les séries, le théâtre, le cinéma et autres doivent avoir un cadre qui puisse favoriser une liaison interprofessionnelle. D’où, la création d’un espace d’échanges, d’exposition et de vente s’impose.

Le coordonnateur de cette foire, Bell Aymar Moukengué, souligne le fait que plusieurs entités audiovisuelles voient le jour, mais ne tiennent pas longtemps et finissent par la suite par disparaître. Et pourtant sur le terrain, de plus en plus des professionnels technico-artistes se font distinguer. Ainsi, stimuler le triptyque marché-contrat-vente des produits audiovisuels en milieu professionnel par ce cadre serait à son sens le déclic du développement de l’industrie de l’audiovisuelle nationale.

Prenant la parole au cours de cette rencontre, Ferréol Gassackys, directeur de la foire, a dit : « Dans ma veste du président de l’association culturelle Lumières d’Afriques, j’imagine l’économie qui peut être créée tout autour de vos métiers, la hauteur que peuvent bien prendre vos différentes industries bref, nous pouvons faire bouger les lignes pour que les autres à l’international reparlent de nous comme autrefois. »

Ferréol Gassackys pense qu’il faut donner un coup de pouce nécessaire au secteur de l’audiovisuel, parce que les Congolais ont été des pionniers, il y a quarante-huit ans, « mais aujourd’hui l’impression qui se dégage, nous sommes un peu à la traîne, comme en témoigne l’audimat de nos chaînes nationales et privées qui baisse au détriment des autres programmes, alors qu’il y a la concurrence pour nous inciter à nous propulser. En réalité, on a l’impression qu’on est à la traîne. Est-ce que nous devons être plus alléchants, est-ce que nous manquons de créativité ? Autant de questions qu’on va se poser et nous essayerons de répondre. Mais, ce qu’il  faut savoir c'est que nous avons de la matière, nous avons des gens de métier très talentueux, il faut leur laisser l’opportunité de montrer ce qu’ils savent faire.»

Liesbeth Mabiala, actrice de cinéma et membre du groupe de réflexion, a salué l’initiative. « Le fait qu’il y ait cette envie de faire mieux connaître notre cinéma, c’est quelque chose qui m’a motivé. Surtout que c’est notre combat aussi, celui de vouloir faire connaître notre cinéma, le développer et mieux le faire voir ailleurs », a-t-elle dit.

Notons que la cible pour cette édition, est le cinéma, le théâtre, le rire, la série, les émissions télévisées.

Bruno Okokana

Légendes et crédits photo : 

Photo 1 : les membres du groupe de réflexion en travaux (crédit photo/ ADIAC) Photo 2 : les membres du groupe de réflexion posant ensemble (crédit photo/ ADIAC)

Notification: 

Non