Football : le Bayern-Munich écrase Rome, fait don d’un million d’euros au pape puis s’en va

Si les audiences générales du pape François, les mercredis matin, drainent de plus en plus de monde, il est des présences plus marquantes que d’autres pour les Romains ! Celle des joueurs de l’équipe de football du Bayern de Munich sera de celles qui seront profondément incisées dans le marbre de la Cité éternelle. Non que des footballeurs chez le pape, lui-même grand amateur et supporteur affirmé du San Lorenzo d’Argentine soient une nouveauté, mais la venue des Allemands, compatriotes du pape précédent Benoît XVI, s’est faite dans la flamboyance.

Car mardi soir, au stade olympique de Rome, les Munichois ont croisé le crampon avec l’AS-Rome, l’un des deux grands clubs de football (avec la Lazio) de la capitale italienne. Équipe pourtant redoutée jusqu’ici et deuxième au classement de la saison en cours pour la série A, l’As-Rome a été méconnaissable sur le terrain où elle s’est faite littéralement rossée en Ligue des champions : 7 buts à 1 ! Parmi les coups de patte meurtriers de mardi soir, on a noté celle d’un certain Franck Ribéry pourtant rentré de blessure. Les Romains n’ont pas fini de raconter leur cauchemar.

Et mercredi matin donc, mêlés à la foule des fidèles, les Allemands se sont rappelés aussi leurs devoirs de pèlerins. Leur délégation, conduite par les dirigeants de l’équipe, Karl Hopfner et Karl-Heinz Rummenigge, est venue dire au pape qu’il recevrait bientôt un chèque d’un million d'euros (655 millions de F CFA). « Le pape François pourra décider lui-même comment cet argent sera utilisé pour aider spontanément des personnes dans le besoin, peu importe quelle foi ils revendiquent et où dans le monde », a expliqué le club allemand.

Ils ont en plus promis de venir prendre part à Rome à une prochaine rencontre amicale dont les recettes iront au financement des projets qui tiennent le pape le plus à cœur. Le pape François est chef de l’Eglise catholique universelle mais aussi, de par sa fonction, évêque de Rome. Ce qui ne l’a pas empêché de dire aux joueurs allemands : « hier, vous avez joué un match magnifique ». Plus d’un Romain a dû encore gémir de douleur.