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Forbes Afrique

Jeudi 24 Juillet 2014 - 11:16

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Brazzaville devenant au fil des années le lieu vers lequel affluent les personnalités africaines pour débattre, se concerter, tenter de régler les conflits de toutes sortes, il n’est pas étonnant que la revue Forbes l’ait une nouvelle fois choisie pour la tenue d’un débat qui s’annonce passionnant et passionné.  À première vue le thème de ce nouveau forum – « Les défis de la bancarisation / Construire le modèle africain » – a tout pour attirer les experts, mais rien qui puisse séduire les foules. Il semble donc réservé aux spécialistes de la finance qui, deux jours durant, tenteront de fixer les règles qui permettraient aux banques de contribuer plus efficacement à l’émergence  du continent.

Si l’on y réfléchit bien, cependant, il concerne de façon très directe des centaines de milliers d’entreprises, petites ou grandes et, par conséquent, les centaines de millions d’hommes et de femmes qui tirent de ces activités économiques leurs moyens de subsistance. Aussi, convient-il d’accorder la plus grande attention aux idées qui s’échangeront, quarante-huit heures durant, dans la salle de conférence du ministère des Affaires étrangères et d’en répercuter la substantifique moelle au grand public par tous les moyens de communication disponibles.

Il est vrai que l’accès au système bancaire se trouve réservé, en Afrique et plus généralement dans les pays émergents, à de petits groupes de privilégiés dont les revenus sont suffisamment stables pour que les banques acceptent de leur ouvrir un compte dans leurs livres ou de leur prêter, si nécessaire, l’argent dont ils ont besoin pour leurs besoins personnels ou professionnels. Mais il l’est plus encore qu’une véritable révolution est en cours dans ce domaine qui pourrait bien faire rapidement des banques africaines, l’un des moteurs du développement durable.

Toute révolution, dans ce domaine comme dans les autres, pouvant générer le meilleur comme le pire, mieux vaut effectivement réfléchir à la façon dont pourrait être organisée, demain, ce que l’on appelle la « bancarisation ».  Voyons donc si le forum organisé chez nous par la revue Forbes permettra d’éclairer la question, de formuler des propositions concrètes à l’usage des  gouvernements, d’inciter les banques et les institutions financières à faire preuve d’imagination, bref de donner un nouvel élan à l’Afrique et aux Africains.

 

  

Les Dépêches de Brazzaville

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