Forêt : validation du plan national REDD+

Lundi 18 Septembre 2017 - 17:15

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Les parties prenantes au processus REDD+ se réunissent du 18 au 19 septembre à Brazzaville, en vue de valider la dernière version du plan d’investissement de la stratégie nationale REDD+.

Ce plan permettra de contribuer à la réduction des émissions issues de la déforestation et de la dégradation des forêts, estimées à 21,5 millions de tonnes équivalentes carbone, pour la période 2015-2020, en tenant compte des émissions historiques et futures.

« Avec l’élaboration du plan d’investissement, le Congo va entrer dans la deuxième phase du processus REDD+. Il s’agit d’une phase cruciale qui permettra de démontrer la faisabilité de ce processus et conduira le pays à la dernière phase, celle du paiement des crédits carbone, attendue impatiemment par les populations locales », a déclaré la ministre en charge de l’Economie forestière Rosalie Matondo.

Selon elle, hormis la lutte contre le changement climatique, le processus Redd+ contribuera également à la diversification de l’économie et à la lutte contre la pauvreté.

De son côté, le représentant de la Banque mondiale au Congo, Djibrilla Issa, a souligné que ce plan servira à la fois d’outil de coordination politique et de levée de fonds pour le gouvernement.

Signalons que ce plan repose sur huit projets liés à la gestion durable des écosystèmes forestiers du Mayombe, du Chaillu et du massif du Nord Congo, au développement des plantations forestières et agro-forestières dans la vallée du Niari, au centre du pays et dans la Cuvette congolaise.

Il sera soutenu par des actions d’appui à la gestion spatiale multisectorielle durable via la révision du schéma national d’aménagement et l’élaboration du plan national d’affectation des terres.

La mise en œuvre des nouveaux systèmes agro-forestiers, la promotion de l’exploitation à impact réduit et des techniques améliorées de carbonisation, la transformation plus poussée du bois et le développement des plantations forestières vont appeler à un renforcement des capacités des acteurs à différents niveaux.

Lopelle Mboussa Gassia

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