Formation : le secteur agricole congolais bientôt visible à travers les blogs

Pendant cinq jours, les participants ont appris le maniement des outils courants permettant de publier ou d’échanger entre acteurs d’un ou plusieurs secteurs d’activés. Satisfait de ses résultats, Le directeur du Centre national de documentation et d’information scientifique et de l’innovation technique (CNDIST), Noé Emmanuel Mbemba, a rassuré que « Ce séminaire avait pour but de permettre aux participants de découvrir les aspects approfondis des vocables telles que les blogs, Google docs, alertes, skype, etc. Aujourd’hui nous venons de semer et selon la logique agronomique, la moisson ne va pas tarder », a-t-il ajouté.

Organisé dans le cadre des activités du CTA en collaboration avec le ministère de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique autour du thème « Opportunités d’apprentissage du Web 2.0 », ce séminaire a eu pour but de soutenir les acteurs agricoles des pays d’Afrique Caraîbe Pacifique à mieux accéder à l’information et leur permettre de posséder désormais un outil efficace pour booster leurs rendements et sortir du cloisonnement vis-à-vis des autres pays. Noé Emanuel Mbemba a, au nom de sa structure et de l’Agence nationale de valorisation des résultats de recherche (ANVARR) remercié tous ceux qui ont contribué à l’organisation du séminaire de Pointe-Noire, notamment le ministre, le chef de la Recherche scientifique et de l’innovation technologique et le ministre Bruno Jean Richard Itoua qui s’est impliqué personnellement pour la réussite de cette deuxième session après celle de  Brazzaville en juillet dernier.

« Je remercie tous ceux qui ont pensé à nous former sur les TICs mais seulement nous regrettons parce que dans les villages où nous exerçons nos activités il n’y a pas l’internet. Alors que nous devrions vulgariser ces techniques apprises auprès de ceux qui font l’agriculture dans le Congo profond. Voilà pourquoi nous sollicitons l’État congolais de penser à faire parvenir l’internet au moins dans tous les chefs-lieux des départements pour que nous puissions au moins organiser des séances de travail...», a souligné Françoise Omboud Ombé.