Formation : les marins de la sous-région expérimentent le programme SeaVision

Lundi 18 Septembre 2017 - 18:28

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Commencée le 18 septembre au siège du Centre régional de la sécurité maritime de l’Afrique centrale de la ville océane, cette session de formation qui regroupe les marins de la République du Congo, du Gabon et les experts des États-Unis se fonde sur le programme SeaVision. La clôture intervient ce 19 septembre.  

 

Financée par les États-Unis, la formation est fondée sur la mise à niveau du programme SeaVision, un programme de sensibilisation au domaine maritime fourni gratuitement à des pays partenaires par des États-Unis, notamment le Congo et les autres membres du personnel naval des  pays  de l’Afrique centrale. Pour les organisateurs, SeaVision est une application de prise de conscience du domaine maritime simple à utiliser, il fournit des informations actualisées sur les navires dans la zone surveillée. Les navires équipés d’une antenne appelée AIS transmettent des renseignements essentiels à tous ceux qui les reçoivent, à savoir leur drapeau, leur position et autres. En outre, si les stations ont des radars, ces informations peuvent être synthétisées dans SeaVision. En  bref, il fournit au  personnel militaire et civil des renseignements essentiels en vue d’assurer la sécurité des citoyens, le commerce et l’environnement.

Dégageant pour sa part l’importance de cette formation, le capitaine Ngouya Celmar Jimmy du centre opérationnel de la marine a expliqué que cette formation permettra aux marins de mieux suivre toutes les activités maritimes qui  s’effectuent au large des côtes congolaises à partir  des  différents bureaux des marins. La marine congolaise est dotée des radars susceptibles de suivre toute la navigation ou toutes les activités qui se déroulent au large des côtes  congolaises.  « SeaVision permettra aux marins congolais d’avoir la traçabilité des informations sur  les navires qui viennent dans des eaux congolaises surtout sur leur provenance, ce que ces navires transportent, leurs personnels à bord  et la durée de  ces navires au Congo et d’autres informations en vue de mieux lutter contre la piraterie maritime dans le Golf de Guinée », a-t-il indiqué.

Le Congo et les États-Unis ont un partenariat étendu à l’appui de la sécurité régionale. Il participe à un exercice annuel sur la sécurité maritime dans le golfe de Guinée, « Obangame Express », financé par les États-Unis. Les voyages de nombreux officiers militaires des pays partenaires, qui assistent à des colloques à travers l’Afrique, l’Europe et les États-Unis sur des sujets divers de sécurité maritime à la prévention de la violence, sont également financés par ces derniers.

 

 

 

Séverin Ibara

Légendes et crédits photo : 

Adiac Photo: Une vue du séminaire

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