Formation : remise des diplômes aux premiers étudiants aux métiers de mer

Après trois ans d'une formation alliant cours théoriques et pratique en entreprise, près d’une vingtaine d’étudiants inscrits en troisième année de Génie du management des activités maritimes sont prêts à servir dans les différents métiers de mer. 

Créée en 2010, la filière Génie management des activités maritimes (GMAM) vient de sortir la première cuvée prête à faire son entrée dans la vie active aussi bien dans les entreprises publiques que privées grâce aux efforts conjugués du gouvernement mais aussi du colonel Éric Dibas-Franck, responsable de ladite filière à l'Est-Littoral. Tous les deux ont vivement été remerciés par Servais Biyoko, administrateur général adjoint de l’Est –Littoral. « On ne peut pas, en effet, se prétendre « du Littoral » et tourner le dos à la mer. Il ne nous est plus permis dorénavant de ne pas nous en soucier. Mais notre rôle, dans ce domaine dépendra évidemment des succès que remporteront dans l’exercice de leurs fonctions, les lauréats de cette première promotion...»

 Une formation en entreprise rendue possible par l’implication du colonel Eric Dibas-Franck, responsable de la filière qui, grâce à son carnet d’adresses s’est investi sans réserve dans l’organisation des différents stages des étudiants, aidé par le partenariat signé par l’EST-Littoral avec les entreprises de la place. Ce fut le cas de Ramsès Diamant Ngoumba, étudiante en 3^e année en stage d’avril à septembre à la Société de gestion des Services portuaires du Congo (SGSP) qui a soutenu sur la gestion d’une entreprise maritime : Cas de la SGSP. La leçon académique fait sur ce thème a été la parfaite illustration du travail abattu par l’étudiante, de ses enseignants en particulier le colonel Eric Dibas-Franck, son directeur de mémoire  et du personnel de la SGSP.

Signalons que le diplôme supérieur de Technologie (DST) qui sanctionne la fin des études à l’EST-Littoral fait, en effet, une large part à la pratique dans l’entreprise grâce au partenariat gagnant-gagnant avec l’entreprise qui doit s’assurer des compétences dont il a besoin d’une part et d’optimiser le processus de spécialisation dans la formation des étudiants d’autre part.

 « Je voudrai ici prendre l’engament d’accompagner ces jeunes pour que ce qu’ils ont appris pendant trois ans serve la République », a conclu Martin Parfait Aimé Coussoud-Mavoungou.