Forum économique Afrique-France : le deuxième panel appelle à la mobilisation du capital humain

Mercredi 4 Décembre 2013 - 18:30

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Le PDG de Total, Christophe de Margerie, le directeur général de Tractebel Engineering, une filiale de GDF Suez, le directeur général de 2iE au Burkina Faso, Paul Ginies, la directrice associée de Mkoba Fund LLC en Tanzanie, Frannie Léautier, la fondatrice et présidente de Vigeo, Nicole Notat, et la ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala, ont évoqué « les bonnes pratiques des entreprises françaises », dans une Afrique en pleine évolution : croissance de la population, notamment des jeunes, taux d’alphabétisation, adéquation entre la formation et  l’emploi. Des questions sur lesquelles l’apport des entreprises françaises est essentiel

Le PDG de Total, Christophe de Margerie, le directeur général de Tractebel Engineering, une filiale de GDF Suez, le directeur général de 2iE au Burkina Faso, Paul Ginies, la directrice associée de Mkoba Fund LLC en Tanzanie, Frannie Léautier, la fondatrice et présidente de Vigeo, Nicole Notat, et la ministre nigériane des Finances, Ngozi Okonjo-Iweala, Le PDG de Total, Christophe de Margerie, a désapprouvé le fait que certaines entreprises occidentales viennent en Afrique pour « se servir et s’en [aller] après ». Il a indiqué que Total ne faisait pas de politique, et n’était pas en Afrique pour donner des ordres, mais pour conseiller si on lui en faisait la demande en respectant le code de conduite qui s’impose. Il a constaté une nette amélioration de la transparence dans les affaires en Afrique, et a rappelé que Total investissait, entre autres, dans la formation en particulier celle des jeunes, et au-delà du groupe, dans le secteur de la culture et des arts africain..

Daniel Develay  a décrit l’importance de l’ingénierie dans le capital humain et notamment dans le secteur de l’énergie, des infrastructures, de transfert d’eau. Il a pris l’exemple d’une entreprise locale marocaine en ingénierie, partenaire de son groupe dans la formation, par exemple, des maîtres d’ouvrage. Il a évoqué des formations en ligne, la nécessité de créer des proximités avec des universités africaines. Il a invité l’Administration française à faciliter l’accueil des étrangers par « une politique de visas permettant de favoriser des compétences africaines ».

Nicole Notat a présenté sa vision et son expérience. Dans la recherche du gagnant-gagnant entre l’Afrique et la France, elle a évoqué l’existence d’une charte de responsabilité sociale et environnementale des entreprises qui doit être respectée, et a proposé la création d’une agence chargée de la collecte des besoins africains et français.

La question de la formation a retenu l’attention de participants. Pour Paul Ginies on peut former en Afrique des étudiants qui peuvent intégrer le monde de l’entreprise. Il a pris l’exemple de son école d’ingénieurs à Ouagadou (Burkina Faso) qui met en adéquation le diplôme et l’emploi. « Il faut former des gens qui vont innover », car l’Afrique avance, a-t-il dit. Il a indiqué que sa perception de l’avenir était différente, et qu’il fallait construire un pacte d’investissement.

Noël Ndong