France : Jean-Jacques Bouya s’entretient avec André Vallini sur des sujets économiques

Mardi 12 Juillet 2016 - 19:15

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Mardi 12 juillet 2016, en fin de matinée, Jean-Jacques Bouya, ministre de l’aménagement du territoire et des grands travaux de la République du Congo, s’est entretenu durant trois quarts d’heure avec le secrétaire d’Etat français auprès du ministre des Affaires étrangères et du développement international, chargé du Développement et de la francophonie. Les deux hommes d’Etat ont réaffirmé l’importance que revêt la coopération économique historique entre les deux Etats.

 Inséré dans l’agenda de travail en France de Jean-Jacques Bouya, un entretien cordial a eu lieu entre la délégation congolaise et André Vallini à son cabinet parisien du quinzième arrondissement de Paris. Les échanges ont notamment porté sur la relance de la coopération économique entre le Congo et la France. Car « la France a beaucoup de choses à faire avec le Congo, surtout en matière économique », a rappelé le secrétaire d’Etat français.

Remerciant son hôte, Jean-Jacques Bouya a exprimé son réel plaisir d’être à Paris pour échanger sur des sujets importants concernant la coopération économique entre le Congo et la France. « Ma joie aurait été plus expressive si la France avait remporté le championnat d’Europe de football, dimanche dernier, face au Portugal », a confié le ministre. Et d’expliquer que la coopération entre le Congo et la France date de belle lurette et s’enrichit au fur et à mesure.

Deux autres sujets ont fait l’objet d’échanges nourris. D’abord, le Fonds d’étude et d’aide au secteur privé, en sigle FASEP. Le souhait du ministre congolais est de voir ce fonds financer les études de faisabilité du projet de la construction des lignes de tramway à Brazzaville et à Pointe Noire. A ce propos, les discussions sont en cours avec l’entreprise française Alstom. « D’après des sources concordantes, le FASEP finance 96 projets dans 84 pays dans le monde. Nous souhaitons être le 85ème pays à être financé », s’est exprimé le ministre congolais.

Ensuite, le contrat désendettement et développement mené par l’AFD. Le Congo est déjà bénéficiaire de ce contrat en ce qui concerne le drainage des eaux pluviales, la construction de la route de la corniche (ministère de la défense – case De Gaulle – Pont du Djoué), des contrats de concession EDF-SNE / Veolia-SNDE, la gestion de déchets à Brazzaville et à Pointe Noire et la restructuration des quartiers précaires.

Le secrétaire d’Etat s’est montré préoccupé, entre autres, de la situation polico-économique du moment au Congo, estimant que le pays souffrirait d’une non-transparence démocratique.

Jean-Jacques Bouya a apporté des réponses aux préoccupations évoquées en mettant son hôte au même niveau d’informations quant à la vie démocratique en République du Congo depuis la tenue de l’élection présidentielle en début d’année. Le ministre des affaires étrangères du Congo a échangé récemment avec son homologue français sur ces questions de transparence électorale.

A propos de la situation économique, le ministre a reconnu que son pays se trouve dans une situation économique difficile du fait de la chute du cours du baril du pétrole ; mais le Congo n’est pas le seul pays producteur de pétrole à être affecté par cette circonstance. Il a aussi évoqué les efforts sans relâche entrepris par le Congo, en vue de la diversification de son économie et de l’industrialisation du pays.

Malgré les difficultés, des entreprises françaises œuvrent toujours au Congo. Les entreprises Eiffage, Vinci et Egis ont été pré-qualifiées dans le cadre de la concession de la route Pointe Noire – Brazzaville ; « une route qui apportera beaucoup à la diversification de l’économie congolaise après l’achèvement des travaux du port autonome de Pointe Noire ». La France devrait donc accompagner ses entreprises installées ou prévoyant de s’installer au Congo.

Clôturant ces échanges, le ministre congolais a affirmé le ferme engagement du Congo de s’acquitter de ses dettes. Et, parmi les défis à relever, « le Congo a à cœur de mettre en place une démocratie partagée par tous les Congolais, en vue de son développement », a souligné Jean-Jacques Bouya.

Marie Alfred Ngoma

Légendes et crédits photo : 

Le ministre Jean Jacques Bouya et André Vallini; la séa,ce de travail entre les deux parties/ Photos DR

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