Gendarmerie nationale : un échange sur la politique nationale de sécurité et de défense

Lundi 5 Juin 2017 - 16:15

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Le général de brigade,  Paul Victor Moigny, commandant de la gendarmerie nationale a ouvert, le 2 juin, la conférence d’orientation en vue de poser les bases d’un plan de développement permanent et modulable de la gendarmerie nationale pour les années à venir

Ce plan s’inscrit dans le cadre de la mise en œuvre du concept « Vision  Gendarmerie 2025 », concept qui se fonde sur la politique nationale de sécurité et de défense traduite dans la loi de programmation, a expliqué le commandant dans son allocution.

La conférence d’orientation permet de donner à la vision une trajectoire et d'entrevoir son aboutissement en ce qui concerne le renforcement des capacités. Il s’agit du renforcement des capacités de commandement, de formation et d’entrainement ; de renseignement et d’alerte ; de présence et de dissuasion ainsi que d’intervention et de logistique. 

Elle offre également une opportunité de continuer la communication sur l’avenir de la gendarmerie. « La conférence est aussi un moment de communion entre le commandant de la gendarmerie nationale et ses grands subordonnés avec qui, il doit non seulement partager les succès des actions sur le terrain mais aussi formuler les contours d’une ambition consistant à voir plus grand », a indiqué Paul Victor Moigny.    

Selon lui, les échanges porteront sur la réorganisation structurelle de la gendarmerie ; l’architecture organique rénovée; des formations et des unités ; la nouvelle doctrine d’emploi des forces d’intervention et les questions relatives à la sécurité routière.

Abordant la question du recrutement et de l’équipement, il a salué la volonté politique des plus hautes autorités de grossir les rangs de la gendarmerie. En matière de recrutement, poursuit-il, cela reste un effort encore non suffisant en tenant compte des ambitions de la vision de la gendarmerie. « Sans pour autant mitiger notre reconnaissance, nous insistons sur le fait qu’il nous faut au moins en 2017, finaliser l’incorporation de la deuxième vague de ces jeunes afin que la gendarmerie nationale donne un sens à son maillage territorial », a-t-il souhaité.

 

Lydie Gisèle Oko

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