Genre féminin : l’Église veut amoindrir le fléau des violences faites aux filles et aux femmes

Le projet vise à atténuer toutes les formes de violences (physiques, sexuelles, psychologiques, verbales, économiques et institutionnelles) à l’égard des filles et des femmes. Pour y arriver, l’ECC envisage de développer un partenariat avec les pouvoirs publics, la société civile et avec les églises sœurs en travaillant dans les domaines des droits des femmes et de la lutte contre les violences basées sur le genre.

Les femmes adeptes des églises n’étant pas épargnées, il faut parler de ces violences et les combattre afin d’y mettre un terme définitif. L’Église évangélique veut également élever chaque paroisse pilote au niveau de la responsabilité dans la gestion des questions liées aux droits des femmes au sein de l’Église et de la société, par la sensibilisation, la conscientisation et la formation.

En matière des communautés religieuses, l’Église évangélique du Congo tient à ce que les capacités des institutions et des départements soient renforcées en matière de promotion des droits de la femme à travers tous leurs plans et leurs activités.

Au cours de l'année 2014, l’ECC envisage d’intensifier la sensibilisation des fidèles et des communautés et la formation des ecclésiastiques sur les instruments juridiques internationaux et nationaux relatifs aux droits des femmes, de former les personnels de santé des paroisses évangéliques, notamment des hôpitaux de Mayangui, de Kinkala et de Ngo.

L’ECC vise également à mettre en place des cellules d’écoute et d’accompagnement des victimes ainsi qu’à apporter un appui technique et financier à la Caisse d’épargne et de crédit mutuel. Le projet avait été lancé en mai 2013 dans les paroisses de Bacongo, d'Ouenzé, de Kinkala (Pool) et de Ngo (Plateaux). Il a une durée de trois années consécutives. Plusieurs phases de sensibilisation phares ont été organisées dans la cadre du lancement du projet dans les quatre paroisses pilotes, en compagnie des élèves, des fidèles, des diacres, diaconesses et des enfants de l’école du dimanche.