Genre : l’atelier de formation sur la résolution 1325 a vécu

Mardi 17 Septembre 2013 - 19:22

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Les acteurs de la société civile, des ministères, du secteur privé auxquels se sont joints les partenaires au développement ont pris l’engagement de vulgariser ce document et mener une lutte contre l’impunité des crimes sexuels.

Le ministère du Genre, de la famille et de l’enfant,  avec l’appui de l’ambassade de la Suède, vient d’organiser un atelier de formation sur la résolution 1325 adoptée le 31 octobre 2000 par le Conseil de sécurité de l’ONU portant sur l’égalité des sexes, des droits égaux pour les femmes et l’importance de l’influence des femmes en politique, sécurité et développement.

Organisé dans l'objectif de renforcer les connaissances  de participantes sur la résolution 1325 du Conseil de sécurité de l’ONU, cet atelier a été un lieu d’échange et de partage d’expérience sur ladite résolution. Et au terme de cette formation, les participantes se sont engagées à vulgariser cette résolution qui vise à accroître la représentation des femmes à tous les niveaux de prise de décisions dans la prévention, gestion et règlement des conflits, mettre fin à l’impunité pour les crimes sexuels, y compris les violences sexuelles et autres violences basées sur le genre.

« Dès que je rentre dans ma province, je veux organiser une séance de restitution pour aider non seulement les femmes mais aussi les hommes, -car les questions du genre concerne les deux sexes- à mieux comprendre cette résolution… », explique cette participante qui brandit avec joie son brevet de participation remis par la chargée d’affaires de la Suède, Christina Eztell, à la clôture de cette formation. De son coté,  Éliane Munkeni, la présidente nationale des femmes entrepreneurs de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) pense aussi la même chose. « Tout le monde parle de la  résolution 1325 mais on ne maîtrise pas sa portée. C’est pourquoi après cette formation, la FEC va organiser une réunion de restitution pour expliquer aux femmes entrepreneurs l’importance de cette résolution ».

Dans la vulgarisation de cette résolution, le chef du bureau au sein  du bureau genre de la Monusco,  Mme Elsie Efange, appelle la société civile  à intensifier son plaidoyer pour amener  le gouvernement à mieux s’intéresser à cet instrument  international et à respecter leur engagement.

Aline Nzuzi